Le #BiodivHebdo est un média issu des indicateurs de la biodiversité produits et diffusés par l’ANBDD dans sa mission connaissance de la biodiversité régionale.
Chaque semaine – ou presque – le #BiodivHebdo met en avant une donnée récente sur la biodiversité normande issue d’indicateurs produits par un réseau de structures naturalistes régionales.
Cette publication est spécifiquement adaptée aux réseaux sociaux pour donner un condensé d’information très visuel et accessible à tous les normands.
L’objectif ?
Susciter la curiosité, découvrir la richesse de la biodiversité de Normandie et des chiffres-clés étonnants, sous une forme ludique mais sérieuse. Un média scientifique, visuel, clair et surprenant et parfois drôle, à partager et relayer sur les réseaux sociaux :
Aller directement aux premiers Biodiv’hebdo (de #1 à #100)
(pour les Biodi’Hebdo à partir du #101, c’est ici)
Biodiv’hebdo de #90 à #100
Les 100 premiers Biodiv’Hebdo en vidéo !
En 2020, dans la morosité ambiante liée aux confinements et à la progression du COVID, la toute jeune Agence Normande de la Biodiversité et du Développement Durable se mettait progressivement en place. C’est ce que qu’on appelle le sens du timing !
Une idée s’est imposée naturellement entre collègues bloqués dernière nos ordinateurs : diffuser une information régulière sur la biodiversité régionale et fixer un rendez vous régulier à nos lecteurs. Une information, un indicateur, une donnée de qualité, robuste produite par l’ANBDD ou des structures normandes (associations, collectivités, services de l’Etat…) sur une belle photo. Le Biodiv Hebdo était né. Depuis, il a pris une importance que nous n’attendions pas. La diffusion est importante, les retours et commentaires de vous tous également. Il nous permet aujourd’hui de valoriser toujours plus nos partenaires, les collectivités engagées, les études régionales, et de mieux faire comprendre à tous les enjeux et les pressions qui pèsent sur la biodiversité normande.
Derrière ce post hebdomadaire, il y a une équipe créative, volontaire et efficace. Ils se reconnaitront toutes et tous. Un grand merci à eux et un tout particulièrement à Alexandre Dudouble. Si il y a bien un artisan de cette réussite, c’est lui. Il vous concocte chaque semaine ce visuel avec créativité, rapidité et rigueur. Maître dans l’art du calembour, on lui doit le ton décalé des BH (et encore, vous n’avez rien vu…).
Alors, merci, merci et encore merci. Les Biodiv’hebdos continuent !

Lauréat TEN en 2022, la Communauté de Commune de Pré-Bocage Intercom lance la même année un programme de plantations de haies sur son territoire pour faire face à l’érosion du bocage.
Ainsi, ce sont 7,4 km de haies qui ont été plantées durant l’hiver 2022-2023 et 23,5 km qui vont être plantés durant l’hiver 2023-2024.
Ce programme s’adresse aux agriculteurs, particuliers et communes de la Communauté de Commune. La plantation est possible sur des parcelles naturelles ou agricoles, non urbanisées et non urbanisables.
Ce programme est financé grâce au soutien du Département du Calvados et de l’Agence de l’eau Seine-Normandie et il n’est demandé aucun reste à charge au bénéficiaire. Un dispositif gagnant-gagnant au service de la biodiversité et de la résilience du territoire !

La liste rouge régionale des mammifères de Normandie a été mise à jour par le Groupe Mammalogique Normand en 2022. Parmi les 22 espèces de mammifères marins observées en Normandie entre 2011 et 2020, seules 7 ont pu faire l’objet d’une évaluation.
Pour les 15 autres espèces, la méthodologie d’évaluation n’était pas applicable (NA) en raison de leur présence irrégulière sur les côtes normandes, ce qui représente 71 % des espèces étudiées.
Parmi les 7 espèces évaluées :
– 2 sont considérées comme quasi menacées (NT) – le Marsouin commun et le Phoque veau-marin ;
– 5 espèces sont classées comme menacées (EN/VU), telles que le Globicéphale noir, le Grand dauphin et le Phoque gris.
Cela représente 21 % des espèces de mammifères marins présentes en Normandie. Aucune espèce de mammifères marins en Normandie n’a été classée en préoccupation mineure (LC).
Enfin, 6 espèces présentes en Normandie sont classées comme quasi menacées (NT) sur la Liste Rouge nationale.

Entre 2010 et 2017, la Communauté d’Agglomération Seine-Eure (Agglo Seine-Eure) restaure 50 hectares de zone humide, situés dans le périmètre de protection du captage d’eau potable, pour renforcer la protection de la ressource. Le projet de restauration de la zone humide des Pâtures répond à plusieurs enjeux comme, la restauration de milieux naturels, la communication et la pédagogie, tout en adaptant le territoire aux changements climatiques et aux risques d’inondations.
La restauration du site passe par l’acquisition foncière et la soumission au régime forestier de parcelles, l’abattage de la peupleraie, la création d’un bras de contournement, la diversification des habitats, l’aménagement d’un parcours sur ponton de 1km et la mise en place d’éco-pâturage.
Depuis 2010, les résultats sont au rendez-vous : +50 % d’espèces d’oiseaux, + 150 % d’amphibiens et reptiles, +285 % de sauterelles, grillons et criquets, + 263 % de libellules et demoiselles. Véritable outil pédagogique, le site des pâtures accueille 20 000 visiteurs par an.
Pour en savoir plus sur ce retour d’expérience : https://www.anbdd.fr/wp-content/uploads/2023/08/Patures.pdf

24 espèces de mammifères marins ont été observées directement ou retrouvées échouées sur le littoral normand depuis le début des observations. Elles sont 7 à fréquenter de façon régulière les eaux normandes : 5 espèces de cétacés et 2 espèces de pinnipèdes. Parmi ces espèces, 3 sont très souvent observées : le Grand dauphin, le Marsouin commun et le Phoque veau-marin qui sont des espèces reconnues pour leur sédentarité et leur reproduction régulière sur les côtes normandes.
Pour comparaison, les côtes françaises abritent 12 espèces de mammifères marins, tandis qu’on en dénombre 9 à l’échelle de la façade de la Manche.

Lauréat « Territoire engagé pour la nature » (T.E.N) depuis 2020 et résolument engagée depuis plusieurs années dans une démarche éco responsable, Malaunay a récemment réalisé son propre «Atlas de la Biodiversité communale »
Pour cela la Ville a été accompagnée, pendant plus d’un an, par divers spécialistes comme le Gretia, Conservatoire botanique national de Bailleul, le Groupe Mammalogique Normand, la LPO France et l’Association « ADN Boucles de Seine ».
Au cours de cette année, tous les acteurs locaux (mairie, écoles, associations, commerces, habitants…) se sont également mobilisés pour inventorier l’ensemble des espèces de la commune (flore, amphibiens, invertébrés, oiseaux, mammifères).
16 habitants ont été nommés « ambassadeurs de la biodiversité » et près de 40 actions ont été menées sur le terrain dont des animations à destination des élèves de la ville.
L’ABC de Malaunay a été soutenu par l’OFB et réalisé en collaboration avec la communne de Saint Jean du Cardonnay, la Métropole Rouen Normandie , l’antenne normande du Groupe d’Étude des Invertébrés Armoricains, le Conservatoire botanique national de Bailleul, le Groupe Mammalogique Normand, la Ligue de Protection des Oiseaux Normandie et l’ADN Boucles de Seine.

Les prairies et autres milieux herbacés ouverts donnent à la Normandie une identité paysagère forte. Ces milieux agricoles constituent des habitats riches en biodiversité qui accueillent une flore et une faune diversifiées et qui rendent de nombreux services comme l’apport d’une alimentation de qualité pour l’élevage, la lutte contre l’érosion des sols et les inondations ou encore le stockage du carbone.
Entre 2009 et 2019, la Normandie a perdu 54 000 ha de Surface Toujours en Herbe (STH), soit un taux d’évolution de -6,3 % (taux d’évolution qui est de -0.4 % au niveau national). Cette régression place la Normandie à la 3e place des 13 régions métropolitaines qui ont perdu le plus de STH au cours de la période 2009/2019.
Ceci alors même que la région est, en 2020, la deuxième région métropolitaine (après la Corse) ayant la plus haute STH rapportée à la superficie régionale (27 %) ! Or, pour assurer une bonne fonctionnalité de ces écosystèmes il est primordiale, qu’en plus d’un bon état de conservation, les prairies couvrent une surface suffisamment étendue et soient connectées à l’échelle du paysage.
Pour en savoir plus sur l’évolution de la STH dans la SAU, n’hésitez pas à consulter notre fiche indicateur : https://lnkd.in/ee-k3xJH

La Fondation des pêcheurs, reconnue d’utilité publique, a été créée par la Fédération Nationale de la Pêche en France FNPF en 2016 afin d’acquérir, protéger et ouvrir au public des milieux humides et aquatiques riche en biodiversité.
Son projet porte aujourd’hui sur l’acquisition d’un ensemble de prairies humides et d’étangs le long de l’Eaulne et la Béthune sur la commune d’Arques-la-Bataille (76), pour une surface d’environ 26 ha. Il s’agit d’un milieu remarquable pour la biodiversité, classé en ZNIEFF et en Natura2000. La richesse de ces milieux est essentiellement liée à la fréquentation d’oiseaux typiques des zones humides et aujourd’hui menacés : comme la Cisticole des joncs, la Gorge bleue à miroir ou la Bouscarle de Cetti.
Cette acquisition s’est faite en partenariat avec la Fédération des pêcheurs de Seine-Maritime*, qui à terme se verra confier la gestion du site, en association avec le Conservatoire d’espaces naturels de Normandie chargé d’élaborer le plan de gestion. Ce projet a pu se concrétiser grâce au Fonds vert qui co-finance à 80 % l’opération et à l’accompagnement de l’Agence Normande de la Biodiversité et du Développement durable pour le montage du dossier de candidature. L’acquisition de ce milieu sera complété par la signature d’une Obligation Réelle Environnementale (ORE) afin de lui garantir une protection forte.
Cette opération s’inscrit pleinement dans l’objectif de « mise en œuvre de la Stratégie Nationale pour les Aires Protégées » de l’axe 3 du Fonds vert et contribue grandement à l’objectif « étendre le réseau des aires protégées terrestres en Normandie » du Plan d’action 2022-2024 pour les Aires Protégées de Normandie.

L’Office Français de la Biodiversité contribue à l’exercice des polices administrative et judiciaire relatives à l’eau (pollution de la ressource, atteinte aux zones humides ou littoral), aux espaces naturels, à la flore et la faune sauvage (espèces gibier ou protégées, lutte contre les trafics d’espèces), à la chasse (contre-braconnage, renforcement de la sécurité à la chasse) et à la pêche.
Pour prévenir et réprimer les atteintes à l’environnement, 86 inspecteurs de l’environnement de l’OFB en Normandie apportent leur expertise technique, surveillent le territoire, sensibilisent les usagers, contrôlent les règles applicables dans leurs domaines de compétence, et recherchent et constatent les infractions en ces matières.
En 2022, 1769 contrôles ont été réalisés dont 56% conformes et 576 procédures ont été engagées. Ces agents émettent également des avis techniques sur les impacts de projets d’aménagement faisant l’objet d’une autorisation ou déclaration administrative. Ils en contrôlent le respect par le maître d’ouvrage. Les « hommes et femmes en gris » sont là et veille sur la biodiversité.
Plus d’informations dans le rapport d’activités 2022 de la direction régionale Normandie de l’OFB : https://vu.fr/qbYS

Les prairies et autres milieux herbacés ouverts sont des habitats riches en biodiversité, accueillant une flore et une faune diversifiées et rendant de nombreux services comme l’apport d’une alimentation de qualité aux animaux pâturants, la lutte contre l’érosion des sols et les inondations ou encore le stockage du carbone. La bonne fonctionnalité de ces écosystèmes nécessite, outre leur bon état de conservation, des surfaces suffisamment étendues et connectées à l’échelle du paysage.
Un des principaux enjeux est donc le maintien des grands espaces de prairies permanentes. Elevage = Prairies = Biodiversité. En consommant raisonnablement de la viande et des produits laitiers locaux issues de nos prairies, nous contribuons à la préservation de la biodiversité.
La Normandie compte 804 900 ha de superficie toujours en herbe, ce qui en fait la 2e région métropolitaine en terme de surface de STH rapportée à la superficie de la Région.
Pour en savoir plus sur la superficie toujours en herbe par rapport à la surface agricole utile (SAU) dans la région en Normandie : https://lnkd.in/ee-k3xJH
Biodiv’hebdo de #80 à #90

D’après les travaux du GIEC Normand, si rien n’est fait pour contenir le réchauffement climatique, on assistera d’ici la fin du siècle à une augmentation importante de la fréquence des jours de chaleur supérieure ou égale à 25°C. En effet, ces derniers passeront de moins de 15 jours par an actuellement à plus de 40 jours par an d’ici 2100 ! De plus, les secteurs les plus éloignés de la Manche enregistreraient de l’ordre de 60 à 90 jours de chaleur par an, soit autant que le domaine méditerranéen actuellement.
Autre point, les 30°C (qui sont actuellement très peu fréquents dans la région), deviendraient très fréquents en été dans l’intérieur des terres (30 à 40 jours par an). Ils resteraient plus limités sur le littoral (environ 10 jours par an), et rares sur la pointe du Cotentin.
Il est encore temps d’agir, les solutions sont connus pour réduire nos émissions de gaz à effet de serre et nous adapter. La biodiversité est LA solution pour faire face à ce défi.
Pour consulter les travaux du GIEC Normand : https://www.normandie.fr/giec-normand
Pour prendre connaissance de la fiche Changement climatique et aléas météorologiques : https://drive.google.com/…/1HrHo96jgKaJozxmLb11dNh…/view

Le verger fait certainement partie des ecosystèmes agricoles normands les plus riches d’un point de vue biologique. Depuis leur plantation jusqu’à leur décomposition complète, les arbres fruitiers offrent nourriture, abris, lieux de reproduction et d’hivernage à un grand nombre d’espèces animales, végétales (lichens, mousses, etc.) et de champignons.
Les houppiers des arbres fruitiers servent de support à la nidification d’oiseaux (verdier d’Europe, pinson des arbres…), de postes de chant, de perchoirs ou de ressource de nourriture. Les pollinisateurs se délectent du nectar et du pollen lors de la floraison. Les arbres morts ou vieillissant, ainsi que les branches mortes, offrent de nombreuses cavités sur tout le tronc, exploitées par de nombreux animaux cavernicoles (Chevêche d’Athéna, rouge queue à front blanc, huppe fasciée, chauve-souris arboricole, loir, lérot…) mais aussi les insectes xylophages (coléoptères, syrphidés…).
À cela s’ajoute la biodiversité des sols, très riche, de la strate herbacée et de l’ensemble des annexes présentes au sein des vergers (haie, mare,…). Les vergers haute-tige et basse-tige, notamment sous appellations AOC/AOP, sont de véritables réservoirs de biodiversité mais jouent également le rôle de corridors écologiques à l’échelle du paysage.
Malheureusement, la surface du verger normand a considérablement diminué depuis 40 ans, passant de 12 millions d’arbres en 1980 pour le haute-tige à moins de 3,9 millions d’arbres aujourd’hui.
6 549 ha de vergers sont sous appellation AOC/AOP dont 4 590 ha en haute tige et 1 959 ha en basse tige.
Consommer (avec modération) les produits cidricoles issus des vergers normands AOC/AOP lors de vos événements et séminaires, dans la restauration collective, etc. est une façon concrète de préserver la biodiversité des vergers.
L’Agence appui le CICD dans la progression et valorisation des engagements de la filière cidricole en faveur de la biodiversité.

Pour connaître l’évolution des populations de phoques veaux-marins présentes en Normandie (effectifs, taux de reproduction, échouages…), des suivis sont réalisés depuis plusieurs décennies par le Parc naturel régional des Marais du Cotentin et du Bessin et la Réserve Naturelle Nationale du Domaine de Beauguillot en baie des Veys et par Mont Saint-Michel – la baie, le village, l’abbaye pour la colonie présente en baie du Mont Saint Michel.
Ainsi, en 2022 ce sont 390 individus qui ont été observés au maximum sur ces deux sites lors du comptage réalisé en aout 2022 (265 (baie des veys) et 125 (baie du Mont) et 113 naissances ont été recensées ! Faisant de ces colonies, 2 des 3 plus importantes de France !
Pour retrouver les fiches de synthèse de ces suivis, vous pouvez consulter : https://www.normandie.developpement-durable.gouv.fr/les…

Lauréate de la reconnaissance TEN (Territoire engagé pour la nature) pour la période 2023-2025, la Mairie d’Argentan œuvre pour la préservation des milieux humides le long des rives de l’Orne.
Engagée de longue date dans une politique de maîtrise foncière, la collectivité peut ainsi mettre en œuvre une gestion pérenne en faveur de la biodiversité sur 71,1 ha. L’ensemble du site forme un maillage cohérent et fonctionnel pour la biodiversité, renforçant ainsi les potentialités d’accueil pour certaines espèces rares ou menacées telles que la loutre.
La dynamique se poursuit avec de nouveaux projets d’acquisition et la mise en place d’un espace naturel sensible avec le Département de l’Orne. Le périmètre ne cesse de croître pour atteindre un objectif de 100 ha.
Les collectivités TEN s’engagent à progresser dans la préservation de la biodiversité en formulant un plan d’actions à mettre en œuvre sous 3 ans.
Vous souhaitez les rejoindre ? L’appel à candidature est ouvert jusqu’au 29 septembre 2023.
Plus d’infos et dossier de candidature ici : https://www.anbdd.fr/…/webinaire-presentation-du…/
L’ANBDD propose le 9 juin 2023 un webinaire destiné à présenter le dispositif TEN, préciser les attendus d’une candidature et répondre aux questions. Plus d’infos et formulaire d’inscription ici :https://www.anbdd.fr/…/webinaire-presentation-du…/

En Normandie, 6 Listes Rouges ont été élaborées en partenariat avec des structures naturalistes expertes. Ces analyses ont permis de révéler que 35% des espèces évaluées sont menacées ou quasi-menacées de disparition dans la région !
Cette menace concerne :
🔴1 espèce d’amphibiens sur 2
🔴1 espèce de reptiles sur 3
🔴1 espèce d’orthoptères sur 5
🔴1 espèce de mammifères sur 5
🔴1 espèce de rhopalocères sur 6
🔴1 espèce d’odonates sur 8
En cette journée mondiale des espèces menacées il est important de rappeler que les pressions qui pèsent sur les espèces s’accentuent encore à toutes les échelles (artificialisation des sols, surexploitation des ressources, changement climatique, pollutions, présence d’espèces exotiques envahissantes)
Pour en savoir plus n’hésitez pas à consulter :
les Listes Rouges régionales : https://www.anbdd.fr/…/listes-despeces-et-listes-rouges/
notre panorama de synthèse : https://cutt.ly/PanoramaEspeces
les Listes Rouges nationales : https://uicn.fr/liste-rouge-france/

En fonction de leurs habitats préférentiels, toutes les espèces de papillons ne semblent pas sensibles aux mêmes risques de disparition. Les espèces liées à des habitats devenus rares comme les zones humides, les landes ou les pelouses calcicoles sont plus sensibles que les espèces liées aux habitats plus répandus ou ordinaires que sont les cultures, les jardins et les espaces verts.
Ainsi 6 des 8 espèces de rhopalocères liées aux zones humides (prairies, tourbières, mégaphorbiaies) sont actuellement menacées voire, pour certaines, présumées disparues de Normandie.
C’est le cas, par exemple, de la Mélitée noirâtre. Papillon inféodé aux tourbières et landes tourbeuses, deux habitats en forte raréfaction et menacés dans la région. Cette espèce est classée en danger critique d’extinction (CR) sur la liste rouge de Normandie : https://www.anbdd.fr/…/liste-rouge-des-rhopaloceres-et…/
Pour en savoir plus :
Le Conservatoire d’espaces naturels de Normandie : http://cen-normandie.fr/
Le Secrétariat GRETIA : http://www.gretia.org/index.php/qui-sommes-nous

Afin de préserver l’amphibien le plus rare de Normandie, le Sonneur à ventre jaune, l’Union Régionale des CPIE de Normandie (URCPIE), par l’intermédiaire de l’Observatoire Batracho-Herpétologique Normand (OBHEN), mène un programme régional de réintroduction de l’espèce et de restauration de ses habitats depuis 2017. Soutenue financièrement par l’Agence de l’Eau Seine Normandie (AESN), la Région Normandie et la Communauté d’Agglomération Seine-Eure, cette expérience inédite de sauvegarde d’amphibiens en France a pour objectif de réintroduire des individus issus d’un élevage conservatoire au sein d’espaces naturels restaurés essentiellement en vallée de l’Iton.
Pour découvrir ce retour d’expérience : https://www.anbdd.fr/wp-content/uploads/2023/03/Sonneur.pdf

Lauréat TEN en 2019 puis en 2022, la ville de Canteleu (76) poursuit la mise en œuvre de son programme d’actions pragmatiques en faveur de la biodiversité. La commune a fait de la mobilisation citoyenne, le cœur de sa démarche.
En 2021 et 2022, Canteleu lance son Atlas de la Biodiversité Communale. Le Conservatoire d’espaces naturels de Normandie a réalisé le diagnostic faune et flore : formations végétales, flore vasculaire, oiseaux et insectes ont été comptés et recensés sur des cartes lors de ces deux années. Le Groupe Mammalogique Normand est venu compléter ce diagnostic, avec une étude spécifique sur les chauves souris.
Un ensemble de préconisations ont été proposées dans ces rapports, et vont permettre à la ville d’améliorer la préservation et la cohabitation avec le vivant sur le territoire cantilien.
Pour en savoir plus sur l’ABC de Canteleu et les actions menées par la commune : https://www.ville-canteleu.fr/decouvrir/environnement-et-ecologie/environnement-2/

Le CEN Normandie assure aujourd’hui la protection, la gestion et la valorisation de 217 espaces naturels (coteaux calcaires, prairies alluviales, étangs, marais, tourbières, etc.) en #Normandie dont la superficie totale s’élève à 2 800 hectares, répartis sur les territoires des cinq départements normands. Acteur incontournable de la préservation de la #biodiversité, Le Conservatoire d’espaces naturels de Normandie conforte son expertise scientifique avec plus de 70% de ses sites dotés d’un plan de gestion.
Pour découvrir les nombreuses actions menées par le CEN Normandie : http://cen-normandie.fr/

Le seuil du million de données « Faune » a été franchi début 2023 sur ODIN. La base de données du SINP régional s’enrichit en continu grâce aux jeux de données des contributeurs normands, mais aussi à l’intégration des données disponibles sur la plateforme nationale INPN.
L’année 2022 a été marquée par le début du travail sur l’échange de données avec les observatoires thématiques. Ainsi, le Gretia a versé plus de 40 000 données « Invertébrés » et l’Observatoire Batracho-Herpétologique Normand (OBHeN) presque 15 000 données « Amphibiens » et « Reptiles ».
Le Parc naturel régional & Géoparc Normandie-Maine, le Parc naturel régional des Boucles de la Seine Normande ou encore la Maison de la nature et de l’estuaire sont d’autres contributeurs importants de 2022.
Merci à tous les contributeurs qui participent à alimenter les données sur ODIN.
Biodiv’hebdo de #70 à #80

En Normandie, le lézard vivipare a disparu d’un quart des secteurs desquels il était connu historiquement. Cette importante régression est nettement perceptible dans la région depuis une vingtaine d’années et semble donc plus récente que celle subi par le lézard des souches (espèce qui a toujours été plus rare) et dont le début du déclin remonte au début du XXe siècle.
L’altération des zones humides est extrêmement dommageable au lézard vivipare, espèce hygrophile. La disparition des mares et des fossés, associé à la mise en culture des prairies humides dans le bocage est un des facteurs principaux de son déclin. D’autant plus que cette intensification des pratiques agricoles se traduit également par la disparition de nombreuses haies, zone d’alimentation et de refuge de prédilection de la faune sauvage.
De plus, cette espèce d’affinités bioclimatiques boréales pourrait se trouver fortement touchée par les premiers effets du réchauffement climatique.
Ces différents élément font du lézard vivipare une espèce classée vulnérable sur la liste rouge des reptiles de Normandie : https://www.anbdd.fr/…/liste-rouge-des-reptiles-de…/

Afin d’évaluer les tendances d’évolution des populations du muscardin présentes en Normandie, le Groupe Mammalogique Normand anime, depuis 2018, un programme spécifique à cette espèce. À ce jour, 8 sites d’étude répartis sur le territoire régional sont suivis dans le cadre de ce programme. 373 nichoirs ont été posés pour pouvoir réaliser le suivi scientifique de ce petit rongeur arboricole dont l’état des populations en France reste inconnu à ce jour.
En raison du statut de protection de cette espèce, le suivi, nécessitant la capture d’individus, est réalisé sous couvert de dérogations préfectorales.
Le programme muscardin est un des projets du catalogue mécénaturel de Normandie et a reçu le soutien financier de la Fondation Groupe EDF
Pour en savoir plus sur le muscardin et sur cette enquête : http://gmn.asso.fr/index.php?post/Etudes-Enqu%C3%AAtes
Pour découvrir le dispositif « mécénaturel Normandie » : https://www.anbdd.fr/…/gestionnaires…/le-mecenaturel/

Les suivis scientifiques déployés en Normandie ont mis en évidence une régression de 50 % des populations de tritons ponctués, au cours des 15 dernières années. Une des raisons principales de leur disparition est la raréfaction des mares causant par la même occasion la disparition d’autres espèces de tritons, de grenouilles et de crapauds.
En cette période de migration des amphibiens il est important de souligner l’importance du Programme Régional d’Actions pour les Mares piloté par le Conservatoire d’espaces naturels de Normandie et l’existence d’actions de certaines collectivités qui n’hésitent pas à fermer certains tronçons de routes pour préserver ces espèces!

Même si elle a toujours été rare dans la Région, la Noctule commune semble être en régression en Normandie. Cette chauve-souris arboricole pâtit de l’abattage des alignements d’arbres, de la dégradation des habitats forestiers et est particulièrement sensible à la présence d’éoliennes.
Avec moins de 1000 individus dans la région et une population en déclin, l’espèce a été classée vulnérable sur la liste rouge des mammifères de Normandie : https://www.anbdd.fr/publication/liste-rouge-des-mammiferes-de-normandie/
Pour en savoir plus sur ce que vous pouvez faire pour préserver les chauve-souris : http://www.gmn.asso.fr/index.php?post/Les-Chauves-souris

La Vipère péliade fait partie des espèces inscrites sur les Listes Rouges Nationale et régionale en tant qu’espèce vulnérable et en danger. La France constitue la limite sud de son aire de répartition et la Normandie représente environ un quart de l’aire de répartition nationale de l’espèce.
La responsabilité de la région est donc très importante dans la préservation de cette espèce ! Or, la tendance régionale d’évolution de la vipère péliade est défavorable. En effet, depuis les dernières listes rouges son aire d’occupation a diminué de -15,5 % en 7 ans et un suivi plus fin réalisé dans le centre de la Manche depuis 2003 montre que 74 % des individus adultes ont disparus en 17 ans !
Malheureusement, les facteurs de déclin qui affectent cette espèce aux contraintes hydriques fortes n’ont pas cessé. Pourtant, des habitats en bon état de conservation (par exemple un bocage avec des mares, fossés, talus, prairies…) et/ou des zones humides pérennes pourraient permettre une meilleure résilience.
Pour en savoir plus, consultez le site de l’OBHEN sur les reptiles de Normandie : https://www.obhen.fr/reptiles-de-normandie

Parmi ces 72 espèces le Rouge-gorge familier, le Merle noir et la Mésange charbonnière ont été les 3 espèces les plus observées dans les jardins normands en 2022 !
L’année dernière ce sont 4 925 observateurs répartis dans 1 478 communes qui ont participé au grand comptage des oiseaux des jardins faisant de la Normandie la région française la plus mobilisée en 2022.
Avec respectivement 1 047 et 807 comptages les départements du Calvados et de la Manche ont ainsi occupé les 2 premières places du podium national 2022. La Seine-Maritime (777 comptages), l’Orne (462 comptages) et l’Eure (456 comptages) ont complété cet excellent résultat régional.
Afin de confirmer cet engouement régional, rendez-vous les 28 et 29 janvier 2023 pour le prochain Grand Comptage des Oiseaux de Jardin !
Bilan 2022 : https://www.gonm.org/index.php?post/540
Grand comptage 2023 : http://gcoj.gonm.org/

Le dispositif Territoires engagés pour la nature a pour objectif de lutter contre le déclin de la biodiversité, en incitant des communes et intercommunalités à élaborer et mettre en œuvre, dans un délai de 3 ans, un plan d’actions en faveur de la nature. L’obtention de la reconnaissance Territoires engagés pour la nature est garante de la qualité du projet proposé. La mobilisation des habitants et des acteurs du territoire sur les sujets en lien avec la biodiversité, les actions visant à mieux connaître la biodiversité du territoire ou consistant à restaurer les continuités écologiques, protéger les milieux naturels ou les espèces sont des engagements à inscrire au plan d’actions.
Cette année, 26 collectivités normandes vont être reconnues TEN. Parmi elles 13 sont des nouvelles collectivités et 13 sont des territoires de la session 2020-2022 qui ont fait le choix de renouveler leur candidature en 2023 ce qui porte à 58 le nombre total de collectivités normandes engagées pour la nature.
L’attribution officielle de la reconnaissance TEN sera officiellement décernée aux lauréats de l’année pendant les rencontres du réseau “Biodiversité & territoires” qui se sont tenus le 18 janvier 2023 à Argentan (Orne) et qui se tiendront le 26 janvier 2023 à Amfreville-la-Mi-Voie (Seine-Maritime).
Plus d’infos sur les rencontres du réseau “Biodiversité & territoires” : https://lnkd.in/epDX3B55

En application de sa Charte de la Biodiversité, la Métropole Rouen Normandie vient d’installer 20 nurseries artificielles appelées « Biohut© ». Il s’agit de structures métalliques pour partie remplies de coquilles d’huitres, directement installées sous les pontons d’accostage du Port de Plaisance de Rouen. Ces Biohut© visent essentiellement à réhabiliter la fonction de nurserie au sein de la zone portuaire, en protégeant les juvéniles des poissons de la Seine de la prédation, leur permettant ainsi d’atteindre une taille suffisante pour contribuer à l’accroissement des populations de poissons adultes.
Ces installations ont pour objectifs de palier, dans la mesure du possible, à l’artificialisation totale des berges et à l’absence de végétation. L’enjeu est la réhabilitation, même modeste, de fonctions écologiques essentielles des écosystèmes aquatiques dégradés. Ce projet s’inscrit dans le projet REPERE (Référentiel partagE sur les Priorités de restauration des fonctionnalitEs des milieux estuaRiEns de la vallée de Seine-Aval), porté par la DREAL Normandie, avec l’appui scientifique du Groupement d’Intérêt Public Seine-Aval et le soutien de l’Agence de l’eau Seine-Normandie. Cette expérimentation va faire l’objet d’un suivi sur plusieurs années par la société Ecocéan, et pourra être étendue en fonction des résultats sur d’autres secteurs artificialisés de la Seine.
Pour en savoir plus :
– Le communiqué de presse : https://lnkd.in/e4g2Evk2
– Charte Biodiversité Métropole Rouen Normandie : https://lnkd.in/eDhxD-Hg
– Le projet REPERE : https://lnkd.in/es87u2Nr

Développé par le Groupe Mammalogique Normand, le projet Piqu’Caen a pour objectif de recréer des passages entre les propriétés privées et/ou publiques, sur la commune de Caen, pour permettre le déplacement des hérissons de jardin en jardin. Le hérisson d’Europe a besoin d’un territoire de plusieurs hectares par individu, se déplaçant de 1 à 4 km chaque nuit pour trouver sa nourriture (coléoptères, vers de terre, escargots, limaces, etc.).
Les fonds de jardins peuvent constituer de véritables corridors écologiques en milieu urbain si la perméabilité des clôtures est garantie.
Ce retour d’expérience est disponible ici : https://www.anbdd.fr/…/les-fiches…/biodiversite/…
Pour soutenir le projet : https://www.helloasso.com/associations/groupe-mammalogique-normand/collectes/piqu-caen-un-herisson-dans-mon-jardin?fbclid=IwAR2tOWoPHsUMIt3NTQppCCNR61W3OHZMPk68N3PeDzXVe5nJTCjgTpQKL94
Biodiv’hebdo de #60 à #70

Les mammifères, qu’ils soient terrestres ou marins, constituent un groupe d’espèces très diversifié en raison notamment de leurs modes de vie et des habitats qu’ils occupent.
En Normandie, sur les 95 taxons observés depuis le 16e siècle, 67 espèces ont pu être analysées selon la méthodologie de l’UICN afin de dresser la liste rouge régionale : 60 espèces de mammifères terrestres et 7 espèces de mammifères marins.
L’évaluation, conduite par le Groupe Mammalogie Normand a révélé que 20,9 % des espèces de mammifères de la région sont considérées comme menacées car classées en CR/EN ou VU et que 23.9% sont quasi menacées (NT) comme le Muscardin, le Lapin de garenne, ou le Marsouin commun.
A ce jour 3 espèces de mammifères sont considérées comme disparues (RE) en Normandie : le Castor d’Eurasie, le Chat forestier et le Vison d’Europe.
Les menaces qui pèsent sur les mammifères, qu’ils soient terrestres ou marins, sont nombreuses : régression et dégradation des habitats, pollutions, intensification des pratiques agricoles, surpêche, intensification de l’exploitation forestière, artificialisation en sont quelques exemples !
Pour découvrir la Liste Rouge Normande : https://lnkd.in/eFD_GDMR
Pour découvrir notre partenaire : https://www.gmn.asso.fr/

Le cerf élaphe est présent en Normandie depuis plusieurs milliers d’années. Il est évoqué au Marais Vernier dans des récits de chasse du XIXème siècle et semble s’y être sédentarisé depuis la fin des années 1980, suite à la rupture de la connexion avec le massif de Brotonne lors de la clôture de l’autoroute A131.
Depuis, la population s’est développée au cœur du marais tourbeux et notamment sur deux propriétés cynégétiques à pression de chasse très faible. Le régime alimentaire de l’espèce, basé sur les herbacées en été et les ligneux en hiver, sous-entend une action non négligeable sur la végétation du marais et notamment sur la capacité des boisements à se renouveler. Leur taux de consommation semble ralentir la régénération forestière et ainsi favoriser le maintien de l’habitat tourbeux ouvert.
Avec une centaine de cerfs estimés, la population du Marais Vernier s’extirpe de sa marginalité. Entre 2019 et 2022, la proportion de mâles âgés de plus de 5 ans a augmenté de 15%, une bonne nouvelle pour l’équilibre de la population.
Pour découvrir l’intégralité du très bon mémoire réalisé par Victoria Platini et encadré par Thierry Lecomte, conservateur de la réserve naturelle des courtils de Bouquelon, « Le Cerf élaphe au Marais Vernier : un patrimoine vivant entre nature et culture », c’est ici https://cutt.ly/RapportStageMaraisVernier
Poster de vulgarisation « Le Cerf élaphe au Marais Vernier : un patrimoine vivant entre nature et culture », c’est ici https://cutt.ly/PosterMaraisVernier

Sur les 59 espèces d’odonates présentes en Normandie, 55 ont pu être évaluées dans le cadre de cette liste rouge régionale.
L’évaluation réalisée selon la méthodologie de l’UICN a révélé que la part des espèces de libellules menacées, car classées en danger critique (CR), en danger (EN) ou vulnérable (VU) en Normandie, s’élève à 12,7 %. Part à laquelle il convient d’ajouter 10,9 % d’espèces quasi-menacées (NT) et 7,3 % d’espèces au statut de menace indéterminé en raison d’une insuffisance de données (DD).
À ce jour, aucune espèce de libellule n’est présumée disparue dans la région.
Cet indicateur est issu de la liste rouge régionale lancée par l’Agence Normande de la Biodiversité et du Développement durable et réalisée par le Gretia et le Conservatoire d’espaces naturels de Normandie à laquelle de nombreux partenaires ont participé en fournissant leurs données.
Ces résultats témoignent des nombreuses menaces qui pèsent sur ces espèces : destruction, dégradation et fragmentation de leurs habitats, introduction de poissons dans des étangs, vidanges des plans d’eau pour la pêche ou la chasse, introduction d’espèces invasives végétales et/ ou animales et, plus récemment, effets des modifications globales du climat.
Pour découvrir la liste rouge régionale sur les odonates, c’est ici : https://www.anbdd.fr/publication/liste-rouge-des-odonates-de-normandie/?fbclid=IwAR2x5matBXlAL1koqd1cqcAkDfMo7_XdKJ3zYdzH_aLB5LP3K7EgHjfIItI

En Normandie, la surface terrestre protégée (hors superposition) est de 629 343 ha soit 20,91 % du territoire.
Elles sont majoritairement représentées par les 4 Parcs naturels régionaux, couvrant de 90 000 ha (PNR des Boucles de la Seine Normande) à plus de 160 000 ha (PNR Normandie-Maine) mais également la Zone de protection spéciale « Basses vallées du Cotentin et Baie des Veys » ainsi que la Zone spéciale de conservation « Marais du Cotentin et du Bessin – Baie des Veys », dont les superficies qui se superposent partiellement sont supérieures à 28 000 ha. Au sein de ces surfaces d’aires protégées terrestres, environ 16 238 ha sont reconnus comme zones de protection forte représentant seulement 0,54 % du territoire normand.
La Réserve naturelle nationale de l’Estuaire de la Seine dont la partie terrestre couvre plus de 2 800 ha est la plus grande zone de protection forte de la région Normandie. L’Orne est le département normand présentant la couverture en aires protégées la plus importante avec 51 % de la surface du territoire. Le plan d’action pour les aires protégées en Normandie vise à atteindre 22,5% d’aires protégées terrestres en Normandie et 1 % d’espaces terrestres en zone de protection forte en 2030.
Pour en savoir plus sur les AP Normande : https://www.anbdd.fr/…/surfaces-en-aires-protegees…/

Dans le cadre du SINP, l’ANBDD s’est dotée de 4 protocoles de validation scientifique des données permettant d’améliorer la qualité des données diffusées sur sa plateforme ODIN. Ces protocoles ont été présentés au CSRPN de Normandie en septembre 2020. Ils concernent les groupes taxonomiques suivants: Amphibiens ; Reptiles, Oiseaux et Mammifères. Ainsi, à ce jour ce sont 32 857 données qui ont été traitées dans le cadre de la validation régionale. 87,7 % ont pu être validées grâce aux traitements automatiques. Les 12.3% restant sont destinés a être validés manuellement par les structures régionales expertes (GONm / OBHeN et GMN).
Pour en savoir plus sur les règles de validation automatique et manuelle, consultez la page internet : https://www.anbdd.fr/biodi…/connaissance/le-sinp-regional/

Lauréat du label Territoire Engagé pour la Nature (TEN), LH Le Havre œuvre à faire de ses espaces verts, des îlots de biodiversité. 9 ha d’entre eux sont ainsi gérés en écopâturage par le cheptel municipal de 57 animaux composé de 3 races de moutons rustiques locales, 13 chèvres et 2 porcs de Bayeux. 1,5 ETP de zootechnicien est nécessaire pour gérer le cheptel de la ville.
Les collectivités TEN s’engagent à progresser dans la préservation de la biodiversité. Vous souhaitez les rejoindre ? Les dossiers de candidature 2022 sont à retourner avant le 30 septembre : https://lnkd.in/dfAhbhu

Les amphibiens sont considérés comme de précieux indicateurs de la qualité des milieux naturels, notamment des zones humides et du bocage. En Normandie, 17 des 35 espèces d’amphibiens présents au niveau national sont actuellement recensées dans la région. Malheureusement, 55% de ces espèces présentes en Normandie (soit 10 espèces sur 17 !) sont menacées et une est disparue.
Cet indicateur est issu de la liste rouge régionale lancée par l’ANBDD et réalisée par l’URPCIE Normandie (via l’observatoire batracho-herpéthologique Normand) à laquelle de nombreux partenaires ont participé en fournissant leurs données. L’élément inédit de cette liste rouge 2022 est la mise en évidence du déclin très marqué des espèces plutôt communes comme la Grenouille rousse, la Salamandre tachetée ou le Triton alpestre. Les modifications du paysage agricole, les variations météorologiques, le changement climatique ou encore l’introduction d’espèces allochtones sont des facteurs particulièrement perturbants pour les amphibiens de Normandie.
La liste rouge régionale sur les amphibiens de Normandie est à retrouver ici : https://lnkd.in/dpqMThHt
L’ensemble des listes rouges régionales de Normandie sont à retrouver ici : https://lnkd.in/dpnFkiEQ
Pour en savoir plus sur les amphibiens de Normandie, voici le site de l’OBHEN : https://www.obhen.fr/

Lancé à l’initiative des Amis de BioObs et de l’Association Nature du Calvados au sein du réseau des Sentinelles de la Mer normandie , le programme ALIEN Mer Normandie a pour objet le suivi participatif et la veille de 17 espèces non indigènes et 5 espèces en extension de répartition dans les eaux et sur les estrans normands.
Les données recueillies via le site des amis de BioObs (d’autres outils seront disponibles ultérieurement) seront intégrées dans la base de données ODIN « Outil de Diffusion de l’Information Naturaliste de Normandie », plateforme régionale du Système d’Information Nature et Paysage (SINP) de Normandie. Le réseau Alien Mer Normandie est coordonné par l’URCPIE de Normandie et bénéficie de l’expertise de l’OFB et de l’UMS Patrinat.
Vous pouvez découvrir la liste des 22 espèces marines à suivre en Normandie ainsi que les fiches d’identification sur le site des amis de BioObs : http://ow.ly/5Fl850JRsGu
Une adresse contact : normandie@bioobs.fr

Lauréat « Territoire Engagé pour la Nature », l’agglomération Évreux Portes de Normandie porte depuis 2017 un programme « mare » en partenariat avec le Conservatoire d’espaces naturels de Normandie dans le cadre du Programme Régional d’Actions en faveur des Mares (PRAM).
Déjà 1000 mares privées ou publiques ont été recensées ou caractérisées et 52 mares communales ont été restaurées depuis le début du programme. Via cette action l’agglomération Evreux Portes de Normandie préserve la biodiversité en préservant et renforçant la trame bleue de son territoire.
Pour en savoir plus sur le PRAM : https://lnkd.in/ece-jE2w
Biodiv’hebdo de #50 à #60

La Manche et la Normandie constituent un carrefour à la fois biogéographique (lien entre l’Atlantique et la Mer du Nord) mais également socio-économique avec la présence de grands ports de commerce d’importance mondiale (Le Havre, Rouen, Dunkerque…).
Ce contexte particulier favorise l’introduction d’espèces exotiques. Ce sont ainsi, 150 espèces marines qui sont considérées comme non indigènes en Normandie (ex : Crépidules, sargasse …). Ces espèces, qui se développent sur le littoral, peuvent constituer une menace pour la biodiversité en entrant en concurrence avec des espèces locales. Leur présence peut également avoir des conséquences sur les activités économiques (pêche, tourisme…) et sur la santé humaine.
C’est dans ce cadre qu’un important travail a été mené par les universités de Caen et de Rouen (Laboratoires M2C, BOREA) pour identifier et décrire, dans un guide, l’ensemble des espèces de faune et de flore qui ont été introduites en Normandie.
La Normandie a pour projet de se doter d’un réseau d’observateurs pour surveiller l’évolution de certaines de ces espèces sur le littoral normand. C’est dans ce cadre qu’un réseau ALIEN Mer Normandie est en cours de constitution. Nous vous tiendrons informé !
Pour en savoir plus :
Guide des ENI marines: https://lnkd.in/ekmzCXh9
Sentinelles de la Mer – Normandie | urcpie : https://lnkd.in/ekJXPtVi

Initiée par l’ANBDD, la réalisation de la liste rouge des reptiles de Normandie a été confiée à l’Observatoire Batracho-Herpétologique Normand (OBHEN) structure régionale experte dans l’étude et la conservation des reptiles.
L’évaluation réalisée selon la méthodologie de l’UICN, a permis de révéler que sur les 11 espèces analysées 4 espèces sont considérées comme menacées à l’échelle régionale car classées en danger (EN) ou vulnérable (VU). Ce qui représente plus de 36% des espèces de reptiles présentes en Normandie. Il en est de même pour la part d’espèces classées quasi menacées (NT). A ce jour, aucune espèce de reptile n’est considérée comme disparue en Normandie et seulement 3 sont classées en préoccupation mineure (LC).
Les menaces qui pèsent sur les reptiles sont nombreuses. Elles découlent généralement de l’altération voire de la destruction des habitats (fermeture des milieux par embroussaillement, artificialisation…), des activités humaines comme l’agriculture intensive ou bien encore des modifications climatiques qui provoquent le déclin d’espèces d’affinité plutôt nordique.
Pour découvrir la Liste Rouge Régionale c’est ICI : https://www.anbdd.fr/…/liste-rouge-des-reptiles-de…/
Pour vous renseigner sur notre partenaire OBHeN : https://www.obhen.fr/

Initiée par l’ANBDD, la réalisation de la liste rouge des #papillons de jour de #Normandie a été confiée à deux structures régionales expertes : le Conservatoire d’espaces naturels de Normandie (CEN Normandie) et le Gretia.
Ainsi, l’analyse des données régionales qui a été conduite sur la base de la méthodologie #UICN a permis d’évaluer à 18% la part des espèces de rhopalocères et zygènes menacées en Normandie ! Ces analyses ont également permis de révéler que 7.5% des espèces sont présumées disparues (RE) et que 9,3 % sont quasiment menacées (NT).
Les menaces qui pèsent sur les papillons sont nombreuses, elles découlent généralement de la destruction directe des habitats (surfaces artificialisées) ou de leur dégradation (drainage, usage d’herbicides et d’insecticides, mécanisation de l’entretien des espaces verts et des dépendances routières…). De plus, il est probable que la modification des conditions climatiques provoque et accentue le déclin d’espèces qui exigent de la fraicheur et des milieux de qualité !
Pour découvrir la Liste Rouge Régionale c’est ici : https://lnkd.in/eu4WtmR6
Pour vous renseigner sur nos partenaires :
GRETIA : https://lnkd.in/eqb_h5uV
CEN Normandie: http://cen-normandie.fr/

Lauréat Territoire engagé pour la nature (TEN) en 2021, la Communauté de communes Falaises du Talou a lancé un ambitieux programme de 35 actions à engager sous 6 ans en faveur de la #biodiversité. Ambitieux et mobilisateur, car la collectivité souhaitent intégrer l’ensemble des acteurs de son territoire pour atteindre ses objectifs.
Ainsi, un programme de replantation de #vergers a été lancé. En 2021, 730 pommiers et poiriers de variétés normandes ont été confiés à 262 foyers, 15 entreprises, 3 associations et 7 collectivités.
Vous souhaitez découvrir et candidater au programme TEN ? C’est ici : https://www.anbdd.fr/…/territoires-engages-pour-la-nature/

En France, de nombreuses espèces de poissons ont été introduites pour des motifs variés (curiosité scientifique, loisir pêche, lutte biologique, aquaculture, accidents …). Ces introductions volontaires et/ou involontaires font des poissons le groupe de vertébrés ayant subi le plus d’introductions entre 1900 et 1992 (avec les mammifères) (Keith, Allardi 1997).
Ces translocations d’espèces ont abouti à l’acclimatation d’une partie d’entre elles. Certaines occupent aujourd’hui une place importante dans les cortèges piscicoles. Leur présence provoque parfois des déséquilibres ce qui rend leur surveillance indispensable. En Normandie, 15 des 54 espèces de poissons ont été introduites ce qui représente 28% des espèces observées dans la région. Parmi elles, 3 sont concernées par une réglementation nationale sur les espèces envahissantes (Poisson chat, Perche soleil et Pseudorasbora)
Pour en savoir plus sur l’état des lieux des poissons d’eau douce de Normandie, la fiche indicateur rédigée en partenariat avec les 5 Fédérations départementales de pêche de Normandie : https://www.anbdd.fr/…/les-poissons-deau-douce-de…/

Depuis 2018, une protection des oiseaux à enjeux de conservation en milieu agricole est mise en œuvre en Normandie par la DREAL et la DRAAF. Des prospections terrain, pour la recherche des nids, sont réalisées par des salariés et des bénévoles de plusieurs structures naturalistes régionales (GONm : Groupe Ornithologique Normand, LPO-Normandie, Maison de l’estuaire…).
Une fois les nids repérés, une procédure de mise en protection est déclenchée en lien avec les DDTM et les agriculteurs concernés. Ce sont ainsi 67 sites de reproduction qui ont été protégés en 2021 dans les 5 départements normands (Soit 50% de plus que la meilleure des 4 dernières années).
L’année 2021 a été particulière avec la première donnée de reproduction de Marouette de Baillon en #Normandie depuis 1930 ! 6 chanteurs dans l’estuaire de la Seine ont été protégés par la mise en défens de 2 hectares de prairies humides pour lesquels la DREAL a indemnisé les exploitants agricoles.
Plus infos sur le site de la DREAL Normandie : http://ow.ly/KB6T50J1iEK

26% des espèces de scarabéidés sont considérées à enjeux en Normandie. Les secteurs qui accueillent à la fois les cortèges les plus diversifiés et les espèces de plus forts enjeux sont les vallées de la Seine et de l’Eure ainsi que le littoral occidental du département de la Manche.
De nombreuses découvertes sont à attendre dans le Perche, la Suisse Normande et les grands massifs forestiers. L’espèce normande de scarabéide la plus rare au plan national (Melinopterus punctatosulcatus) vit quant à elle dans les prairies pâturées des grands ensembles estuariens.
Le Pique-Prune (Osmoderma eremita), seul scarabéide normand qui soit protégé en France et amateur de vieux arbres, fait partie des nombreuses espèces qui se nourrissent de bois en décomposition (saproxylique). Elles peuvent se rencontrer en forêt ainsi que dans le bocage.
Retrouvez plus d’informations sur les scarabéides normands dans nos indicateurs de la biodiversité : https://www.anbdd.fr/…/les-scarabeides-de-normandie/

Les ex territoires de Basse et de Haute-Normandie font partie des rares secteurs qui ont bénéficié de listes de bryophytes protégées. Ainsi, même si à ce jour, aucune bryophyte ne bénéficie d’une protection à l’échelle normande (car aucun taxon n’est inscrit sur les deux listes) nous recensons 13 taxons protégés en ex Basse-Normandie et 5 en ex Haute-Normandie soit un total de 18 taxons sur les 606 observés en Normandie.
Pour en savoir plus sur les bryophytes de Normandie consultez la publication de l’ANBDD rédigée par le CPIE du Cotentin COP22 en partenariat avec les CBNs Normands et le bureau d’études Julien Lagrandie : https://lnkd.in/dtPK2F8Q
Pour en savoir plus sur les arrêtés de protection :
– L’arrêté du 3 avril 1990 : https://lnkd.in/gdcBBJG8
– L’arrêté du 27 avril 1995 : https://lnkd.in/gPf_XT9T

La mutualisation des données de biodiversité est au cœur des missions de connaissance de l’ANBDD. La plateforme ODIN permet aujourd’hui d’accéder à plus de 600 000 données faune sur le territoire de la Normandie, soit 43 % de données en plus par rapport à l’année dernière.
Cette augmentation est aussi bien due au travail des contributeurs locaux qu’à l’injection dans la base de données des observations remontées au niveau national telles que les jeux de données DEPOBIO ou encore des données issues des sciences participatives.
Pour découvrir ODIN, rendez-vous sur : http://ow.ly/jCXN50EdgdD
Pour apprendre à utiliser ODIN : http://ow.ly/n1R550EdgdA

Si la Normandie semble aujourd’hui ne plus abriter sur son territoire d’espèces messicoles parmi les plus menacées au niveau national, elle doit faire face à la régression continue de sa flore messicole et au risque d’extinction des espèces les plus menacées.
46 espèces de messicoles sur les 75 présentes en Normandie, sont menacés ou quasi menacés d’extinction au niveau régional. Les vallées de l’Eure, de la Seine, la plaine de Saint-André, la plaine de Caen-Argentan et le Perche apparaissent comme des secteurs à forts enjeux pour la conservation des espèces messicoles menacées.
Pour en savoir plus sur l’état des messicoles en Normandie : https://www.anbdd.fr/…/les-plantes-messicoles-de…/
Biodiv’hebdo de #40 à #50

De par leur physionomie, leur taille réduite et leur grande sensibilité aux facteurs environnementaux, les bryophytes constituent de remarquables indicateurs d’évolution des paramètres écologiques et de modification du fonctionnement des écosystèmes.
Ils jouent un rôle majeur dans le cycle des nutriments, dans la rétention et la disponibilité en eau (notamment dans les zones humides), mais peuvent aussi faciliter l’installation des plantes supérieures en fixant le substrat (dans les dunes par exemple) ou en créant et stabilisant une fine couche d’humus (notamment dans les fissures et replats rocheux).
606 taxons sont recensés en Normandie depuis 1990, soit 45 % de la bryoflore de France métropolitaine. Depuis 2008, le Conservatoire botanique national de Brest et le CPIE du Cotentin collaborent à la mise en place d’un observatoire régional des bryophytes et lichens
Lire la fiche sur les bryophytes sur notre site : https://www.anbdd.fr/…/les…/les-bryophytes-de-normandie/
Pour en savoir plus n’hésitez pas à consulter le site de l’observatoire régional des bryophytes et lichens : https://www.cpiecotentin.com/observatoiremoussesetlichens animé par le CPIE du cotentin (en collaboration avec les CBNs Normands).

La Normandie comptabilise à ce jour 123 espèces de scarabéides sur les 326 espèces recensées en France. Parmi elles, 101 ont été observées au cours des deux dernières décennies. Les 22 autres espèces n’ont été observées qu’au cours des XIXe ou XXe siècle et sont désormais présumées disparues de la région.
À l’échelle départementale, d’importantes disparités existent. La Seine-Maritime, avec 117 espèces observées depuis le début du XIXe, fait figure de département le plus riche en espèces de scarabés.
Pour en savoir plus : https://www.anbdd.fr/…/les-scarabeides-de-normandie/

À ce jour 54 espèces différentes de poisson d’eau douce ont été inventoriées en Normandie entre 2010-2021, soit 51 % des espèces recensées en France métropolitaine (UICN, MNHN, 2019). En remontant sur les 40 dernières années, ce sont 59 espèces qui ont été observées dans les cours d’eau de la région. Ainsi, 5 espèces n’ont pas été revues au cours des 10 dernières années. Il s’agit de 2 espèces probablement échappées de plans d’eau ou d’élevages (Le Saumon coho et l’Esturgeon sibérien), de 2 espèces rarement inventoriées et parfois confondues avec le Mulet porc (Le Mulet à grosse tête et le Mulet lippu) et d’une 1 espèce native d’eau douce, classée « quasi-menacée » au niveau national et non revue depuis 2003 : le Blageon.
Pour en savoir plus sur les poissons d’eau douce de Normandie, n’hésitez pas à consulter la fiche indicateur dédiée réalisée avec les 5 fédérations de pêche de Normandie : https://www.anbdd.fr/biodiversite/connaissance/les-indicateurs-normands-de-la-biodiversite/les-poissons-deau-douce-de-normandie/?fbclid=IwAR2ZBa2EsaRtHBgNZikWXDKK1OdLpiDMMdgxeOlXnxP1BQgANprd-l7bu1o
Pour prendre connaissance de la liste rouge nationale (UICN MNHN, 2019) : https://uicn.fr/wp-content/uploads/2019/08/liste-rouge-poissons-d-eau-douce-de-france-metropolitaine.pdf?fbclid=IwAR1LqM7pZkeXuGhJf0kYs-0P3HFrdtFh_DMc6OhUTZzSTSQX-FjcPfeI664

Les poissons migrateurs sont des espèces au caractère patrimonial prononcé en France et particulièrement en Normandie, tant pour leurs traits de vie remarquables que leurs intérêts culturel et économique forts. Ces espèces constituent de véritables sentinelles de la qualité de l’eau, des habitats et leur présence témoigne du bon fonctionnement des écosystèmes aquatiques. Elles sont d’ailleurs souvent considérées comme des espèces « parapluie », car leur protection permet une protection stratégique de tout un écosystème.
Malgré cela, la situation des ces espèces est préoccupante ! En effet, sur les 10 sp de poissons migrateurs présents en Ndie 7 sont menacées au niveau national parmi lesquelles 4 ont un statut de menace fort : l’Anguille européenne, la Lamproie marine, la Lamproie fluviatile, la Grande alose et 3 sont quasi menacés : le saumon atlantique, l’alose feinte et l’éperlan européen!
Pour en savoir plus sur les statuts de menace qui pèsent sur les poissons au niveau national : https://cutt.ly/bU0lHg9
Pour en savoir plus sur les poissons migrateurs de Normandie : https://www.anbdd.fr/…/les-poissons-migrateurs-de…/

Sept espèces amphihalines visées par le Code de l’Environnement sont actuellement présentes en #Normandie : Le Saumon atlantique, la Truite de mer, l’Anguille européenne, la Lamproie marine, la Lamproie fluviatile, la Grande Alose et l’Alose feinte.
Trois autres espèces migratrices sont présentes en Seine-Normandie : le Mulet porc, l’Éperlan européen et le Flet commun. L’Esturgeon européen, autrefois présent sur le bassin Seine-Normandie, a disparu depuis plus d’un siècle à cause de la surpêche et de l’artificialisation de la Seine (perte d’habitats et obstacles à la migration)
Plus d’informations sur la présence des espèces de poissons migrateurs avec Seine-Normandie Migrateurs : https://www.seinormigr.fr/fr/presences-des-especes-02a8

Les acquisitions foncières d’espaces naturels sont réalisées par certains acteurs en Normandie afin de protéger et de valoriser la #biodiversité. Depuis sa création en 1975, le Conservatoire du littoral mène, avec le soutien et le concours des collectivités locales, une politique active d’acquisition pour la protection et la mise en valeur du littoral Normand.
Suite à l’acquisition, la gestion courante des sites (entretien, surveillance, suivis naturalistes, accueil du public…) est confiée par convention à des collectivités territoriales, des établissements publics ou des associations. 73 sites représentant 14 262 hectares sont ainsi protégés en Normandie, dont 5000 hectares de Domaine public maritime à Chausey.
Pour en savoir plus sur le conservatoire du littoral : https://cutt.ly/Chausey

Depuis 2015, la Métropole Rouen Normandie a mis en place une stratégie d’intervention foncière par conventionnement avec les propriétaires ou par acquisition afin d’améliorer la gestion des coteaux calcaires de son territoire dont 40% des 300 ha recensés étaient à l’abandon. Suite à un travail partenarial avec le Conservatoire d’espaces naturels de Normandie et la Safer, la Métropole a remis en gestion par pâturage extensif 55 ha de coteaux dont 32,4 ha ont été acquis. La proportion de pelouses calcaires à l’abandon a ainsi chuté à 27% et une mosaïque d’habitat favorable à la biodiversité est réapparue. Cette opération de reconquête d’habitats naturels prioritaires est un exemple régional.
Pour retrouver le détail du dispositif de mise à disposition de terres pour l’éco-pâturage, c’est ici : https://www.anbdd.fr/…/2020/10/RETEX-MRN-Biodiv-.pdf
Pour en savoir plus sur la politique biodiversité de la Métropole Rouen Normandie :https://www.metropole-rouen-normandie.fr/agriculture…29

Les forêts recouvrent 13% de la superficie de la #Normandie, ce qui place notre région à la 11ème position sur les 13 régions métropolitaines. Le département de l’Eure arrive en première position des départements normands avec 20% de sa superficie en forêt. Dans la région, les feuillus (chênes et hêtres notamment) représentent la grande majorité des essences forestières. Les forêts et leurs milieux associés (mares, clairières, landes, grottes, lisières, etc.) abritent une biodiversité remarquable. Cependant, l’accélération du changement climatique et ses effets (sécheresse, épidémies, etc.) pèsent lourdement sur la forêt et son avenir. La nécessaire adaptation de la forêt doit se réaliser avec une vision écologique (une forêt est un écosystème et non un regroupement d’arbres) et évolutive.
Utiliser d’autres arbres des régions limitrophes pour favoriser l’adaptation génétique ou introduire des essences qui auraient migré naturellement avec le temps semblent être plus prometteurs que d’utiliser des essences exotiques. Une mauvaise adaptation causerait davantage de dommage (introduction d’espèces envahissantes, de ravageurs et de pathogènes, fragilité face aux événements climatiques extrêmes, etc.).
Pour découvrir l’évolution de la stratégie forestière des forêts publiques de l’Office national des forêts c’est ici : https://lnkd.in/dXgEUSWV

Il apporte pourtant de nombreuses prescriptions sur les horaires d’extinction selon les types d’éclairage (vitrine et commerce, parking, mise en valeur du patrimoine…), la température de couleur, les prescriptions particulières pour les Parcs Naturels Régionaux et les Réserves Naturelles ou encore l’interdiction d’éclairer les surfaces en eau (rivières, étangs,…). En préservant la nuit, on protège la biodiversité.
Pour en savoir plus sur l’arrêté 27 décembre 2018 : https://www.ecologie.gouv.fr/arrete-du-27-decembre-2018…
EPCI de #Normandie, vous souhaitez former vos élus et agents à ce sujet de la trame noire et de la biodiversité nocturne, n’hésitez pas à nous sollicter : https://www.anbdd.fr/biodiv…/collectivites/les-formations/

En Normandie, l’élévation du niveau marin a été de 3 mm/an en moyenne ces 10 dernières années. Celui-ci pourrait s’accentuer pour atteindre +1,1m à +1,8m à l’horizon 2100, si le réchauffement climatique atteint +4 °C.
L’aléa « inondation marine » est déjà une menace bien réelle dans notre région puisque 428 communes, 111 000 logements, 120 000 emplois, 5 600 exploitations agricoles et de nombreux réservoirs de biodiversité sont aujourd’hui menacés. Et ce n’est que le début…
Pour en savoir plus sur les effets du changement climatique en Normandie, consultez les travaux du GIEC Normand sur le site de la Région Normandie : https://cutt.ly/xRmDZvP
Biodiv’hebdo de #30 à #40

Département de la Manche est le département métropolitain ayant la plus forte densité de haies avec 103 mètres linéaires par hectare et une connectivité de 48 %. Cependant, cette première place ne doit pas cacher la régression forte du bocage depuis plus de 40 ans.
La densité des haies de la Manche a baissé de 1,6 % en moyenne par an entre 1972 et 2015, soit 50 % de perte en 43 ans. Sur cette période, ce sont 1200 km de haies qui disparaissaient en moyenne chaque année.
Aujourd’hui, la Manche compte environ 61 800 km de haies, un patrimoine qu’il est urgent de préserver et de développer.

La #Normandie est la 3e région ayant la plus forte densité de #haies après la Bretagne et les Pays de la Loire avec 57 mètres linéaires de haies par ha, contre 28 m/ha en moyenne en France métropolitaine. La Manche reste de loin le département normand le plus bocager avec une densité de 103 mètres linéaires par ha. Le #bocage est indissociable de l’image de la Normandie et les fonctionnalités écologiques qu’il remplit sont nombreuses et indispensables : lutte contre l’érosion, maîtrise des ruissellements, production de biomasse, réservoir de #biodiversité et corridor écologique, protection du bétail, etc.
Nous vous donnons rendez-vous les 6 et 7 octobre pour en parler plus longuement : https://lnkd.in/dznkxGeg

Entre 2008 et 2019 la Normandie a perdu 103 000 ha de prairies soit 11% de ses surfaces de prairies à usage agricole. Dans 96% des cas les prairies constituent le type d’occupation des sols agricoles qui se trouve affecté lors d’un changement d’occupation (très loin devant les cultures permanentes).
Elles sont majoritairement remplacées par des terres arables (82%) et dans une plus faible proportion elles sont artificialisées (18%) ».
Préservation des prairies et préservation de la biodiversité sont intimement liées…
Pour en savoir plus : https://cutt.ly/rEWqFml

En 2018, les engins de pêche représentaient 27 % des déchets marins plastiques retrouvés sur les plages européennes. Leur impact sur la #biodiversité n’est pas neutre : ils continuent de piéger certains animaux en mer et en contaminent d’autres après dégradation en microplastiques.
La Normandie ne déroge pas à la règle et se sont essentiellement du matériel d’aquaculture et des filets de pêche qui sont observés sur nos plages. L’application Fish&Click a été créée par l’Ifremer pour que tous les usagers de la mer puissent contribuer à l’identification de ces déchets et puissent aider à identifier les solutions pour remédier à ce problème. En 6 mois, 4000 observations ont été signalées.
Pêcheurs, plongeurs, promeneurs, plaisanciers et usagers de la mer, adoptez le réflexe Fish & Click pour signaler tout engin ou partie d’engin retrouvé en mer ou sur le littoral via :
– le site internet Fish & Click : https://lnkd.in/d-Np8zxP
– l’application mobile Fish & Click : https://lnkd.in/dwu856u4

En Automne, certains oiseaux qui nichent en Scandinavie et en Sibérie arrivent en Normandie pour échapper aux hivers rigoureux des régions nordiques. Depuis plusieurs années, les observations de ces espèces se font de plus en plus rares. Le GONm a recensé 10 fois moins d’observations de passereaux nordiques au cours des 5 dernières années.
Il est possible qu’avec le changement climatique, ces passereaux - essentiellement granivores - trouveraient des ressources alimentaires en quantité suffisante et des conditions environnementales suffisamment hospitalières plus au nord. Elles ont donc de moins en moins besoin de rejoindre notre région pendant la saison froide.
Pour découvrir le groupe ornithologique normand, c’est ici : http://www.gonm.org/
Pour en savoir plus sur le comportements migratoires des oiseaux en Normandie : https://cutt.ly/uWCyF3I

Les mares remplissent de multiples fonctions comme l’abreuvement du bétail, l’épuration de l’eau, le stockage des eaux de ruissellement, la lutte contre les incendies… Ce sont également des réservoirs de biodiversité pour de nombreuses espèces de plantes et d’animaux dont certaines sont menacées de disparition.
Depuis 1950, entre 30 et 50% des mares ont disparu en France et on estime que 40% des mares sont menacées à court terme en Normandie. Afin d’enrayer ce processus, le Conservatoire d’espaces naturels de Normandie a lancé GéoMares, l’application de recensement des mares de Normandie. Téléchargez, à vos mares, prêt, recensez !
Pour découvrir le Programme Régional d’Actions en faveur des Mares de Normandie (PRAM Normandie), c’est ici : https://cutt.ly/eWnQP

En France, deux des trois populations reproductrices de phoques veaux-marins se situent en Normandie, plus particulièrement en Baie des Veys et en Baie du Mont Saint-Michel. 99 naissances de phoques veau-marin ont été enregistrées en 2020 en Normandie. Le phoque veau-marin est une espèce protégée d’intérêt communautaire et il est interdit de les déranger, au risque de voir les mères prendre peur et laisser leurs petits sur place.
Le Chêne, centre de sauvegarde de la faune sauvage, a encore recueilli 10 bébés phoques cette année…
Pour soutenir l’association, devenez parrains et marraines de ces animaux et assistez à leur relâcher en mer : https://cutt.ly/PhoqueYou

En #Normandie, les 15 #RéservesNaturelles assurent la préservation de nombreuses espèces animales et végétales protégées dont certaines sont particulièrement rares. Elles contribuent, avec l’ensemble des aires protégées du territoire, à la conservation de la #biodiversité.
Jeudi dernier, les gestionnaires de ces espaces naturels normands se réunissaient pour contribuer à la définition du futur plan d’actions régional de la Stratégie Nationale pour les Aires Protégées 2030, l’occasion d’échanger sur les enjeux de la préservation de ces espaces naturels emblématiques.
Pour en savoir plus sur les Réserves Naturelles de Normandie : https://cutt.ly/TmzG3av
La stratégie nationale pour les aires protégées :
https://cutt.ly/bmzG7Ij
Le réseau des gestionnaires d’espaces naturels de Normandie : https://cutt.ly/MmzHqVU

Depuis fin 2020 la #Normandie possède sa liste des plantes #messicoles. Cette liste qui a été élaborée par les Conservatoires botaniques nationaux de Brest et de Bailleul comprend 91 taxons, dont 51 figurent sur la liste nationale du Plan national d’actions en faveur des plantes messicoles.
Pour consulter la liste : https://www.cbnbl.org/…/Liste%20messicoles%20Normandie…
Afin de valoriser cet important travail, un état des lieux des connaissances naturalistes sur le plantes messicoles normandes est actuellement en cours de rédaction par les CBNs. Nous ne manquerons pas de vous tenir informé. En attendant, la période étant propice à leur observation ! N’hésitez pas à faire remonter vos observations sur :
Pour le 76 et 27 = https://cutt.ly/9muoc7q
Pour le 14, 50 et 61 = https://cutt.ly/imuonMQ

Sur les 4943 obstacles à l’écoulement présents en #Normandie en 2020, 82% sont des seuils en rivière !
Initialement créés pour l’irrigation, l’industrie, la navigation fluviale ou encore l’hydroélectricité, leur utilisation n’est pas la même aujourd’hui. 50% des obstacles à l’écoulement en Normandie n’ont plus aucun usage ou leur usage est obsolète. Leur suppression n’aurait aucun impact sur les activités humaines mais serait favorable à la #biodiversité en restaurant des #continuités #écologiques.
Pour en savoir plus sur la fragmentation des cours d’eau en Normandie, c’est ici : https://lnkd.in/d-P74sw
Biodiv’hebdo de #20 à #30

Avec une densité de 35 obstacles à l’écoulement pour 100 km de cours d’eau en 2020, soit un obstacle tous les 3 km (contre un obstacle tous les 4 km en moyenne en France métropolitaine), la région #Normandie est la 3ème région de France métropolitaine ayant la plus forte densité d’ouvrages faisant obstacle à l’écoulement.
Cette densité d’ouvrages est impactante pour la #biodiversité, notamment la faune piscicole en altérant ses conditions de circulation.
Pour en savoir plus sur la fragmentation des cours d’eau en Normandie, c’est ici : https://cutt.ly/wnEUQ27

Les 439 (70%) masses d’eau restantes sont identifiées comme étant en risque de non atteinte des objectifs en 2027. La principale cause du risque de non atteinte des objectifs environnementaux en 2027 est hydromorphologique pour 43% des masses d’eau superficielles.
Pour en savoir plus sur l’état écologique des masses d’eau normandes : https://www.anbdd.fr/…/etat-ecologique-des-masses-deau…/


De nombreuses structures se mobilisent pour procéder à des ramassages le long de la Seine. Ces opérations efficaces permettent de récolter entre 70 et 130 tonnes de déchets plastiques chaque année, limitant d’autant l’impact sur les milieux naturels et la #biodiversité.
Pour en savoir plus, nous vous invitons à découvrir l’excellente étude menée par le Groupement d’Intérêt Public Seine-Aval : https://www.seine-aval.fr/…/GIP-Seine-Aval…

Pour mieux les connaitre et les préserver, la DREAL Normandie a confié l’animation du Plan Régional d’Actions en faveur des chiroptères au Groupe Mammalogique Normand (GMN).
Pour en savoir plus :
– sur ces espèces = https://lnkd.in/dwTPgaj
– sur le Plan Régional d’Actions = https://lnkd.in/d2uH48y
– sur l’état des connaissances sur les mammifères terrestres normands = https://lnkd.in/d7xeah2

Pour découvrir ODIN, rendez-vous sur : http://ow.ly/jCXN50EdgdD
Pour apprendre à utiliser ODIN : http://ow.ly/n1R550EdgdA

Plus d’infos sur notre site http://ow.ly/HEY650E948o
Pour en savoir plus sur l’artificialisation en Normandie : http://ow.ly/iN0j50E948m

En 20 ans, elle a rapidement colonisé les 3/4 du territoire normand allant du Perche aux vallées de la Seine et de l’Eure. Cette expansion rapide dans notre région témoigne très certainement du réchauffement du climat en Normandie, des modifications vis-à-vis desquelles toutes les espèces n’auront pas les mêmes capacités d’adaptation !
Pour en savoir plus sur les #orthoptères de Normandie, c’est ici : https://www.anbdd.fr/…/les-indicateurs…/les-orthopteres/

Pour en savoir plus, c’est ici : https://lnkd.in/dzEP-iB
Pour agir, c’est par là : www.undragon.org

En l’état actuel des connaissances, 68 espèces de criquets et de sauterelles sont présentes en Normandie!
Parmi elles, 16 espèces ont été découvertes ou redécouvertes au cours des 30 dernières années grâce, notamment, à la réalisation d’un atlas régional.
Pour en savoir plus : https://www.anbdd.fr/…/les-indicateurs…/les-orthopteres/
Biodiv’Hebdo de #20 à #10

En Normandie, 5 espèces de lézards et 6 espèces de serpents peuvent être observées soit 11 des 37 espèces présentes en France métropolitaine. Un nombre malheureusement assez faible, semblable à ceux observés dans toutes les régions voisines!
Pour découvrir notre fiche indicateur de la biodiversité « État des lieux des reptiles en Normandie », c’est ici : https://www.anbdd.fr/…/les-indicateurs…/les-reptiles/
Pour en savoir plus sur les reptiles de Normandie, l’expert s’appelle : l’observatoire batracho-herpétologique, animé par l’URCPIE Normandie.
https://www.urcpie-normandie.com/observatoire-batracho…

Depuis le XVIIe siècle, quatre espèces de mammifères indigènes ont disparu en Normandie. Trois anciennement : le Castor d’Eurasie, le Chat sauvage et le Loup gris. Et une autre dans la seconde moitié du XXe siècle : le Vison d’Europe. Le Rat noir pourrait également avoir disparu récemment.
Aujourd’hui, plus d’un siècle après sa disparition sur le territoire normand, le loup est de retour (le dernier loup normand ayant été abattu en 1912, à Hénouville en Seine-Maritime).
C’est dans la nuit du 7 au 8 avril 2020, qu’il est pris en photo sur le territoire du Pays de Bray. L’animal a été authentifié par plusieurs spécialistes français et validé aussi par le Réseau Loup de l’Office français de la biodiversité.

L’amélioration des connaissances a permis de découvrir de nouveaux secteurs colonisés par les espèces méridionales mais elle ne peut pas expliquer à elle seule la forte expansion constatée depuis une vingtaine d’année.
L’Anax Napolitain, une espèce considérée comme migratrice exceptionnelle il y a 20 ans, est aujourd’hui fréquemment observée dans toute la Normandie et s’est même implantée dans le département de l’Eure où elle se reproduit. Ça chauffe en Normandie…
Plus d’informations sur les #Odonates de Normandie ici : https://www.anbdd.fr/…/les…/les-odonates-de-normandie/

Entre 2000 et 2018, la #Normandie a perdu 32 100 ha de territoires agricoles soit 15 fois la superficie de la ville de Rouen. Sur la même période, les territoires artificialisés ont progressé de 30 800 ha… La reconquête de #biodiversité ne sera possible qu’avec une gestion économe des sols.
Découvrez prochainement les fiches indicateurs de la biodiversité de l’Agence Normande de la Biodiversité sur l’évolution de l’occupation des sols en Normandie et l’évolution de l’artificialisation : https://www.anbdd.fr/…/les-indicateurs-normands-de-la…/


Et vous ? #Entreprises, #mécènes, vous souhaitez agir de façon simple et concrète en faveur des mammifères de Normandie? Découvrez les projets du GMN dans le catalogue Mécénaturel Normandie : https://cutt.ly/bh16


Et la réputation de la Normandie n’est pas usurpée : c’est un territoire largement occupé par les activités agricoles !

Notre page Connaissance consacrée aux libellules sera bientôt en ligne.

Notre page Connaissance consacrée aux papillons de jours.

Notre page Connaissance consacrée à la flore de Normandie.
Biodiv’Hebdo de #10 à #1

Notre page Connaissance consacrée aux papillons de jours.

Notre page Connaissance consacrée à la flore de Normandie.

Plus de 1 300 000 données recueillies depuis 20 ans ont été analysées !
Notre page Connaissance consacrée à la flore de Normandie.

Notre page Connaissance consacrée à la flore de Normandie.

Notre page Connaissance consacrée au bilan ornithologique régional.

Notre page Connaissance consacrée au bilan ornithologique régional.

Notre page Connaissance consacrée aux amphibiens.

Notre page Connaissance consacrée aux comportements migrateurs.

Notre page Connaissance consacrée aux amphibiens.

Il parait que les hirondelles annoncent le printemps mais au fait, quels sont les nouveaux comportements migratoires des oiseaux en #Normandie ?
Notre page Connaissance consacrée aux comportements migrateurs.

