Actions en faveur de la biodiversité

Actions en faveur de la biodiversité

Ces retours d’expériences valorisent des initiatives portées par des collectivités, des entreprises ou des associations normandes en faveur de la biodiversité.

Aujourd’hui de nombreux acteurs souhaitent entreprendre des actions pour mieux protéger la biodiversité mais rencontrent des difficultés pour se lancer. Difficile de s’y retrouver sur ce sujet souvent malmené. Comment éviter de faire des erreurs ? Quel acteur peut accompagner une démarche ? Ces fiches de retours d’expériences offrent des pistes pour s’élancer et agir. Elles s’adressent aux communes, aux intercommunalités et aux entreprises… quelle que soit leur taille et leur avancée en matière de biodiversité.

Chaque fiche détaille une action, les raisons de l’implication du porteur de projets, les partenariats avec d’autres acteurs du territoire, les difficultés rencontrées et les perspectives envisagées. Des informations utiles sont également mises à disposition.

Sommaire

RECOMPOSITION DU BOCAGE : Avancement rapide avec des opérations groupées de plantation de haies
Communauté de Communes du Pays de Mortagne au Perche (Orne)

À travers un programme de financement, le département de l’Orne permet aux collectivités et aux exploitants agricoles de s’engager dans la plantation de haies bocagères. Entre 2016 et 2020, la Communauté de Communes (CDC) du Pays de Mortagne au Perche s’appuie notamment sur cette aide pour porter 3 opérations groupées de plantation de haies. Accompagnée par la Chambre d’agriculture de l’Orne, elle identifie des exploitants agricoles et propriétaires intéressés pour leur faire signer des conventions et met en place un marché public de travaux. Sur ces 3 opérations, presque 30 km de haies sont plantées, participant ainsi à réduire l’érosion des sols, protéger les cours d’eau et constituer des corridors pour la biodiversité.

L’origine du projet
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Lors de l’établissement de son Plan Local d’Urbanisme Intercommunal (PLUi), la Communauté de Communes du Pays de Mortagne au Perche effectue un repérage des haies existantes et constate la réduction du maillage bocager. Les élus décident alors de travailler sur des replantations pour préserver la biodiversité, lutter contre l’érosion des sols et améliorer la qualité des paysages. La collectivité commence donc à chercher des moyens de financement pour des opérations de plantation et des agriculteurs volontaires pour s’engager dans ce projet.

DE L’ACQUISITION DE TERRAINS À LEUR GESTION : Restauration de réservoirs de biodiversité

Communauté de Communes Falaises du Talou

La préservation et l’aménagement de sites naturels peuvent être assurés de manière durable grâce à l’acquisition foncière. Dans cette optique, la Communauté de Communes Falaises du Talou, lauréate Territoires Engagés pour la Nature (TEN) en 2021, a mis en place une stratégie d’acquisition de sites d’intérêt intercommunal, en se concentrant sur les coteaux calcaires, les forêts et les valleuses littorales. Ce programme ambitieux vise à acquérir 100 hectares de terrains à forts enjeux d’ici 2026, afin de restaurer ces précieux réservoirs de biodiversité qui viennent renforcer la Trame verte et bleue. Falaises du Talou procède à l’achat des terrains puis entreprend la restauration et l’aménagement du site ou confie leur gestion à des tiers compétents. Grâce à cette démarche proactive, Falaises du Talou contribue à préserver et restaurer la richesse écologique de son territoire et à offrir un environnement propice à la flore et à la faune locales.

L’origine du projet
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Depuis 2021 et pour une durée de 3 ans, la Communauté de Communes Falaises du Talou réalise un Atlas de la Biodiversité (ABC) sur les 24 communes de son territoire. L’ABC est un outil précieux pour prendre connaissance des milieux naturels et des espèces présentes. En partenariat avec le Conservatoire d’espaces naturels de Normandie (CEN), la Communauté de communes réalise des inventaires et sensibilise les écoliers et le grand public à la préservation des espèces et des paysages. Comparés à l’état des milieux ouverts des Zones Naturelles d’Intérêt Écologique Faunistique et Floristique (ZNIEFF) de type 1, réalisé 20 ans plus tôt, les premiers résultats des inventaires sont sans appel : les espèces typiques des différents milieux disparaissent et les habitats associés se dégradent.

PROTÉGER LES AMPHIBIENS Grâce à des dispositifs de franchissement des routes
Criel-sur-Mer (Seine-Maritime)

Dès la fin de l’hiver, les amphibiens retournent sur leur lieu de naissance pour s’y reproduire. La traversée des routes est souvent un obstacle mortel. Accompagnée par le Syndicat Mixte du Bassin Versant de l’Yères et de la Côte (SMBVYC), la commune de Criel-sur-Mer met en place plusieurs aménagements et mesures pour aider au franchissement des routes et rétablir la continuité écologique. Profitant de travaux de voirie, la commune sollicite le syndicat pour la conseiller sur l’installation d’un crapauduc. Elle ferme sa route chaque année en période de migration afin d’aller plus loin dans sa démarche de protection des amphibiens. 

L’origine du projet
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La commune de Criel-sur-Mer menait tout d’abord sa réflexion autour d’un projet de voirie consistant à refaire la route reliant le centre-ville au front de mer, en y intégrant une piste cyclable. Cette route a la particularité d’être à flanc de coteau et traversée par les amphibiens lors de leur migration du Mont Joli Bois à la zone humide de la basse vallée, mais c’est aussi une des seules voies menant à la plage. Chaque année, la commune a constaté que des centaines d’animaux se font écraser à cette période. Elle décide alors de modifier son plan d’infrastructure routière pour les protéger. 

COHABITATION AVEC LE GOÉLAND ARGENTÉ EN MILIEU URBAIN Projet pilote de concertation avec les habitants
Ville de Granville (Manche)

Pour répondre aux conflits rencontrés entre les habitants et les goélands argentés, la Ville de Granville, accompagnée par le Centre Permanent d’Initiatives pour l’Environnement (CPIE) du Cotentin, sensibilise les habitants à une meilleure cohabitation avec ces oiseaux. Pendant 18 mois, le CPIE du Cotentin a mené un travail de concertation et d’animation avec les habitants pour envisager des solutions concrètes. Enquête, formations, réunions, sorties d’observation d’oiseaux, projections, lectures de contes, tenues de stands d’information sur les goélands, etc. et création d’un « Comité citoyen goéland » conduisent à l’élaboration d’un plan d’actions pour vivre en meilleure harmonie avec cette espèce protégée.

L’origine du projet
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À partir des années 1980, les populations de goélands argentés connaissent une forte régression des colonies en milieu naturel. Leurs sites de nidification sont constamment perturbés par les activités humaines. En 20 ans, les effectifs de goélands baissent de près de 40 % en Normandie. Les colonies se multiplient en milieu urbain sans pour autant compenser la diminution globale. La ville offre le gite et le couvert à ses oiseaux marins : toits plats et cheminées leur permettent de s’installer à bonne distance de leurs prédateurs et les déchets jetés représentent une nourriture en abondance. Comme beaucoup de villes côtières, Granville est confrontée aux nombreuses nuisances dues à cette espèce : cris, fientes, vol de nourriture, pillage des poubelles, défense des nids, etc.

AGIR CONTRE L’ÉROSION DU LITTORAL En installant des fascines et des fagots
Côte Ouest Centre Manche (Manche)

Pour pallier l’érosion des dunes de ses plages accentuée par le changement climatique, la Communauté de Communes Côte Ouest Centre Manche (COCM) œuvre sur son littoral. Le but est de reconstituer les massifs dunaires mis à l’épreuve par l’érosion à l’aide de fascines et de fagots qui permettent de capter du sable et ainsi de recharger les dunes. Depuis 2017, certaines plages de la Manche bénéficient de ces dispositifs.

Les plages de Créances et de Pirou ont récemment bénéficié d’un renouvellement de ces aménagements et font l’objet de tests et de surveillance. Ce projet d’installation a duré environ 9 mois entre la démarche administrative et la fin des travaux.

L’origine du projet
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Face à la multiplication des tempêtes et à la perte des sables éoliens, le cordon dunaire bordant le littoral est de plus en plus vulnérable. Le niveau de la plage baisse régulièrement sous l’effet de l’érosion. Les dunes remplissent pourtant des fonctions essentielles : amortir la houle, limiter l’avancée de l’eau, protéger les habitations et permettre le développement d’un milieu vivant riche en espèces naturelles. Pour compenser l’érosion, les plages de Pirou et de Créances bénéficiaient de rechargement de sable mais cela restait insuffisant.

S’appuyant notamment sur l’expertise du Syndicat Mixte Espaces Littoraux de la Manche (SyMEL) et de la  Direction Départementale des Territoires et de la Mer (DDTM), la COCM se lance dans la pose de nouveaux aménagements pour protéger les dunes de ces deux communes : des fascines et des fagots.

PROGRAMME DE CONSERVATION DU SONNEUR À VENTRE JAUNE EN NORMANDIE
L’élevage conservatoire ou l’histoire d’un sauvetage (Eure)

Afin de préserver l’amphibien le plus rare de Normandie, le Sonneur à ventre jaune, l’Union Régionale des CPIE de Normandie (URCPIE), par l’intermédiaire de l’Observatoire Batracho-Herpétologique Normand (OBHEN), mène un programme régional de réintroduction de l’espèce et de restauration de ses habitats depuis 2017. Soutenue financièrement par l’Agence de l’Eau Seine Normandie (AESN), la Région Normandie et la Communauté d’Agglomération Seine-Eure, cette expérience inédite de sauvegarde d’amphibiens en France a pour objectif de réintroduire des individus issus d’un élevage conservatoire au sein d’espaces naturels restaurés essentiellement en vallée de l’Iton.

L’origine du projet
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Le Sonneur à ventre jaune a connu une forte régression au cours du XXe siècle en Normandie, principalement en raison de la disparition de ses habitats (sites pionniers alluviaux). Aujourd’hui, il ne subsiste qu’une seule petite population isolée dans la région. Cette espèce est en “danger critique d’extinction” en Normandie et reste “vulnérable” à l’échelle nationale, selon les Listes rouges nationale et régionale de l’Union Internationale pour la Conservation de la Nature (UICN). L’URCPIE s’engage à assurer le maintien de l’espèce.

COURS D’ÉCOLES RENATURÉES : la concertation au cœur du projet

Ville de Sotteville-lès-Rouen

La commune de Sotteville-lès-Rouen réaménage les deux cours du groupe scolaire Jean Rostand. Jusqu’ici en enrobés pour l’essentiel, ces surfaces importantes ont été désimperméabilisées pour en tirer de multiples bénéfices : bien-être, santé et développement des enfants, préservation de la biodiversité, gestion des eaux pluviales, adaptation au changement climatique, etc. Accompagnée par le Cerema, la Ville choisit de co-construire ce projet avec la participation des usagers des écoles : enfants, enseignants, agents municipaux et parents. Les schémas d’orientation sont ensuite traduits sur plan avant le début des travaux. Une année et demie sont nécessaires pour construire ce projet. Cette première expérience, a valeur d’expérimentation et dégage les orientations reproductibles pour concevoir et aménager les autres écoles de la commune.

L’origine du projet
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Engagée dans une démarche de transition écologique, la commune mène depuis 2014 un programme ambitieux de rénovation du bâti scolaire. L’une après l’autre, chaque école de la commune bénéficie d’importants travaux pour améliorer l’accessibilité, le confort et les performances énergétiques des bâtiments. Impliquée comme “Ville amie des enfants”, ce projet ambitieux prend également en compte le
bien-être, la santé des enfants et les nouvelles pratiques pédagogiques. La réflexion sur l’aménagement des cours et des abords des écoles est une suite logique des actions déjà accomplies.

DÉSIMPERMÉABILISATION PROGRAMMÉE DES ÉCOLES : 7 cours de récréation végétalisées en 5 ans

Ville de Bois-Guillaume

Pour limiter le réchauffement urbain et offrir aux élèves un environnement moins minéral, plus naturel et apaisant, la commune de Bois-Guillaume désimperméabilise toutes ses cours d’écoles, l’une après l’autre. Ce vaste chantier commencé en 2021 avec deux cours d’écoles végétalisées devrait se terminer en 2025. Au total, sept cours de récréation sont entièrement transformées. Concertation, esquisses, plans, travaux et plantations se déroulent en quelques mois pour chaque établissement scolaire. Si la première école fait office d’expérimentation, la méthode est aujourd’hui bien rodée et systématiquement ajustée à chaque cour de récréation pour répondre aux problématiques d’usages rencontrées.

L’origine du projet
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Le programme de renaturation de l’espace public est un des engagements de la nouvelle équipe municipale. Dès son élection, le Maire souhaite que les espaces minéralisés soient identifiés pour sélectionner les sites qui vont être déminéralisés en priorité. Les sept cours d’écoles de la commune possèdent de grandes surfaces goudronnées et représentent à elles seules d’importantes surfaces potentielles à exploiter pour lutter contre les ilots de chaleur.

ACCUEILLIR LA BIODIVERSITÉ AU VERGER pour obtenir des produits de qualité

Cidrerie traditionnelle du Perche (Orne)

Dans le Perche, le domaine de l’Hermitière abrite une exploitation hors du commun. Les producteurs de cidre choisissent de mettre en œuvre des pratiques agroécologiques et de préservation de la biodiversité dans leur verger haute-tige et basse-tige. Ils éliminent les produits phytosanitaires peu à peu et prennent toutes les mesures favorisant la régulation naturelle du verger : choix des variétés, aménagements et pratiques durables pour attirer une multitude d’espèces et obtenir un écosystème équilibré permettant de pallier aux maladies, aux attaques de ravageurs et d’obtenir une production de pommes résistantes et gustatives.

L’origine du projet
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En 1990, le jeune couple de producteurs s’installe à l’Hermitière. Le lait et les cultures, jusqu’alors productions principales de l’exploitation, ne les attirent pas. C’est donc vers la production cidricole que les époux décident de s’orienter, avec un verger de pommiers de quelques hectares. Au départ, “le terrain ressemble à de la moquette” raconte Dominique Plessis : une pelouse monochrome et sans vie. Rapidement, des légumineuses et du blé sont enterrés sur place pour nourrir le sol. Et peu à peu, la prairie prend forme. Le verger est en production chimique, et cela ne convient pas aux producteurs, pour des raisons professionnelles et personnelles. Quand arrive sur le marché un nouvel engin permettant de récolter les pommes directement sur l’herbe et d’éviter l’utilisation de désherbants, les arboriculteurs en font l’acquisition et décident de limiter les intrants en modifiant leurs pratiques.

AMÉLIORER LES DÉPLACEMENTS DE LA PETITE FAUNE EN MILIEU URBAIN
et faciliter la participation au programme Piqu’Caen

Ville de Caen

La Ville de Caen soutient le programme participatif de protection du hérisson d’Europe mis en place par le Groupe Mammalogique Normand (GMN). Intitulé Piqu’Caen, ce dispositif à destination des habitants de la commune a pour objectif de recréer des passages entre les propriétés privées et/ou publiques pour permettre le déplacement des hérissons de jardin en jardin. Le hérisson d’Europe a besoin d’un territoire de plusieurs hectares par individu, se déplaçant de 1 à 4 km chaque nuit pour trouver sa nourriture (coléoptères, vers de terre, escargots, limaces, etc.).

L’origine du projet
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Le projet prend forme au moment où la ville de Caen réfléchit à développer de nouvelles actions en faveur de la biodiversité sur son territoire, incluant des projets participatifs portés par des organismes naturalistes et impliquant les Caennais. La ville imagine des animations autour d’animaux emblématiques :
hirondelles et martinets pour les oiseaux, coccinelles, etc.
Caen a d’ailleurs inscrit dans son document d’urbanisme la nécessité de créer et/ou de maintenir des passages de petite faune entre les propriétés caennaises. Le GMN, porteur du projet Piqu’Caen, programme participatif de protection du hérisson d’Europe, obtient des fonds OFB et le projet voit le jour.

COORDONNER UN RÉSEAU DE BÉNÉVOLES pour assurer le suivi des phoques de l’estuaire de l’Orne et sensibiliser les promeneurs

Groupe Mammalogique Normand (GMN)

En 2018, une Brigade Phoque est mise en place par le Groupe Mammalogique Normand (GMN) pour le suivi et la protection des phoques pendant la période estivale. Le réseau de bénévoles est formé pour observer et comptabiliser les groupes de phoques de l’estuaire de l’Orne, principalement les phoques veaux-marins et occasionnellement phoques gris. Le rôle des bénévoles est également essentiel pour communiquer avec les promeneurs et les utilisateurs des lieux, de plus en plus nombreux, pour les sensibiliser à la préservation de ces animaux et assurer leur tranquillité lorsqu’ils sont sur les bancs de sable.

L’origine du projet
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Dans les années 1980, un phoque est observé quelques jours dans l’estuaire de l’Orne. D’année en année, l’augmentation de la fréquence d’observation d’individus conduit le GMN à multiplier le temps de présence et d’observation, qui se traduit en 2016 par la mise en place d’un suivi régulier. Un service civique rejoint l’équipe salariée pour surveiller la population de phoques et quelques bénévoles font part de leurs données journalières comptabilisées dans la base de données. Le suivi indique que la population est plus importante en hiver qu’en été. Cette variable semble correspondre au dérangement plus important occasionné par les promeneurs et les activités nautiques pendant l’été. Pour leur garantir une meilleure tranquillité, le GMN décide de mettre en place un réseau de bénévoles chargé de sensibiliser les estivants.

5 raisons pour agir
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  1. PROTÉGER la population de phoques veaux-marins.
  2. SENSIBILISER les promeneurs.
  3. OBTENIR un suivi scientifique pertinent.
  4. ACCUMULER des données abondantes et pertinentes (données robustes).
  5. FAIRE des économies.

AGIR CONTRE LA POLLUTION LUMINEUSE

Et obtenir le label Villes et Villages étoilés

Les Isles-Bardel (Calvados)

Soucieuse de la préservation de l‘environnement et plus particulièrement des espèces nocturnes, la commune renonce définitivement à la mise en place de l’éclairage public. D’autant plus que l’investissement et les coûts de fonctionnement d’une telle installation auraient absorbé une grande partie du budget de la commune. Consciente de son engagement contre la pollution lumineuse, les Isles-Bardel décide de postuler au concours Villes et Villages étoilés. Un an plus tard, la municipalité se voit décerner la plus haute distinction du label, pour récompenser son engagement.

L’origine du projet
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L’éclairage public a connu un développement sans précédent durant les 30 dernières années et les raisons qui poussaient certaines petites communes à ne pas en disposer étaient souvent liées à des contraintes budgétaires. Les Isles-Bardel, petit village du Calvados de 76 habitants n’a jamais été éclairé. Au moment où la municipalité procède à l’enfouissement de ses réseaux aériens, une réflexion s’engage sur l’opportunité d’installer un éclairage public.

7 raisons pour agir
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  1. Diminuer l’impact de la pollution lumineuse sur les êtres vivants.
  2. Préserver le cycle jour/nuit.
  3. Préserver le paysage nocturne et le ciel étoilé.
  4. Réduire la consommation énergétique et les émissions de gaz à effet de serre.
  5. Réduire les dépenses.
  6. Préserver les services rendus par la biodiversité nocturne.
  7. Améliorer le confort et le bien-être des usagers en limitant les nuisances.

LUTTE CONTRE LA CHENILLE PROCESSIONNAIRE DU PIN

pour protéger la biodiversité et la santé des habitants

Jullouville (Manche)

Jullouville figure parmi les communes les plus impactées par la chenille processionnaire du pin dans le département de la Manche. Cette chenille s’attaque principalement au pin, conduisant à la mort de l’arbre si la déprédation des pins a lieu chaque année. Ces chenilles sont également très urticantes et leur impact sanitaire est important pour l’Homme et pour les animaux d’élevage ou de compagnie. La municipalité, avec la collaboration de la FDGDON (Fédération Départementale des Groupements de Défense contre les Organismes Nuisibles) de la Manche, lutte dans ses espaces communaux tout en informant et en accompagnant les résidents à mettre en place des moyens de lutte efficace dans les propriétés colonisées.

L’origine du projet
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Depuis quelques années, les chenilles processionnaires du pin, Thaumetopoea pityocampa, remontent le long du littoral du département de la Manche. En 2014, lorsque le garde-champêtre de Jullouville voit les premiers nids sur la commune, il ne soupçonne pas qu’il s’agit de nids de chenilles processionnaires du pin, mais simplement de quelques toiles d’araignées logées en hauteur sur quelques pins maritimes. Et pour cause, les chenilles processionnaires n’ont encore jamais été vues sur la commune. Très rapidement, il va les identifier, procéder à la coupe des branches infestées, mais la lutte reste insuffisante.

2 raisons pour agir
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  1. Protéger la santé humaine et les animaux de compagnie
  2. Protéger les chênes

LUTTE CONTRE LA CHENILLE PROCESSIONNAIRE DU CHÊNE

pour protéger la biodiversité et la santé des habitants

Cléon (Seine-Maritime)

Depuis 2017, la commune de Cléon est confrontée à la présence importante de chenilles processionnaires du chêne sur tout son territoire. Cette espèce, aux poils urticants et allergisants, pose de réels problèmes de santé publique dès la fin du printemps. À la recherche d’une solution à la fois efficace et la moins impactante possible pour l’environnement, la commune a opté pour une méthode mécanique : le retrait des nids par aspiration. Elle modifie également ses pratiques d’entretien des espaces verts et favorise aussi la réintroduction de prédateurs naturels de cette chenille.

L’origine du projet
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En 2017, les symptômes (éruptions cutanées, démangeaisons, conjonctivites, etc.) de nombreux habitants donnent l’alerte et rapidement des nids de chenilles processionnaires du chêne (larves du papillon de nuit Thaumetopoea processionea) sont observés en quantité importante sur la commune. La ville possède environ 21 hectares de parcelles boisées majoritairement composées de chênes, dont certaines situées à proximité de zones très fréquentées par le public (complexe sportif, immeubles, écoles, etc.). La commune doit rapidement chercher des solutions adaptées pour limiter leur prolifération et protéger la santé des habitants.

2 raisons pour agir
+
  1. Protéger la santé humaine et les animaux de compagnie
  2. Protéger les chênes

ÉCO-PÂTURAGE AU SERVICE DU ZÉRO PHYTO

La gestion différenciée d’un poste électrique à haute-tension

Réseau de Transport d’Électricité (RTE)

RTE met en place un éco-pâturage diversifié pour entretenir de façon naturelle les délaissés du poste électrique de Terrette situé sur la commune d’Amigny. Cette action s’inscrit dans une démarche zéro phyto favorisant les solutions alternatives pour l’entretien de la végétation des sites industriels et tertiaires de RTE. Grâce à une collaboration avec un éleveur local, des animaux entretiennent les délaissés pour une durée de 3 ans renouvelables.
De son côté, RTE installe des équipements pour les accueillir : abreuvoir, abri, balisage, etc. L’entreprise les adapte en fonction des difficultés signalées par ses techniciens lors de leur activité sur le site.

L’origine du projet
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En 2017, avant le déploiement de la stratégie « 0 phyto »
de l’entreprise et le plan national Écophyto, les responsables du poste de Terrette recherchent une alternative à l’utilisation de produits phytosanitaires pour l’entretien des délaissés du poste électrique. L’attente est forte pour les salariés de RTE.

5 raisons pour agir
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  1. Entretenir sans produits phytosanitaires et diminuer son empreinte carbone.
  2. Préserver le bien-être des techniciens.
  3. Valoriser la biodiversité.
  4. Favoriser l’emploi local.
  5. Participer à la sauvegarde des races rustiques.

PROGRAMME DE RECOMPOSITION BOCAGÈRE

Limiter le ruissellement et l’érosion pour préserver la qualité des eaux

Communauté d’agglomération Mont Saint-Michel Normandie (Manche)

Depuis plusieurs années, la Communauté d’agglomération Mont Saint-Michel Normandie (CAMSMN) mène deux Programmes pluriannuels de Recomposition Bocagère (PPRB) visant, majoritairement, la réalisation de haies bocagères anti-érosives.
Cette action se concrétise par l’animation, la sensibilisation puis la création ou la restauration de haies sur talus. En pratique, les travaux comprennent :
la réalisation de talus bocagers, la plantation de haies, les fournitures, la protection des plants bocagers, le paillage et l’entretien des jeunes plantations pendant les trois premières années. Les travaux sont pris en charge en intégralité par les Agences de l’eau Seine Normandie et Loire Bretagne, la Région Normandie et la CAMSMN.

L’origine du projet
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De nombreuses haies ont disparu sur la Communauté d’agglomération entraînant des phénomènes de ruissellement, de coulées de boue et d’érosion qui impactent fortement la qualité des eaux des trois bassins versants présents sur le territoire. Des matières organiques en suspension et des éléments utilisés en agriculture sont transférés directement dans les cours d’eau détériorant leurs qualités physique et chimique. Encouragée par les différents dispositifs d’aide pour lutter contre l’érosion des sols et favoriser la qualité des eaux, la CAMSMN entreprend de revitaliser son bocage par l’installation de talus et la création ou la restauration de linéaires de haies anti-érosives.

6 raisons pour agir
+
  1. Maîtriser les ruissellements et réduire le risque inondation par coulées de boues
  2. Lutter contre l ’érosion
  3. Sécuriser les eaux superficielles
  4. Préserver le potentiel de fertilité des sols agricoles
  5. Préserver la qualité des eaux
  6. Restaurer la biodiversité et les continuités écologiques

CRÉATION DU SENTIER DES MARES
Un atout environnemental et touristique
Flocques (Seine-Maritime)

La commune de Flocques a créé un réseau de cinq mares reliées entre elles par des noues et agrémenté d’un sentier pédestre de 2,2 km. Le parcours est ponctué d’autres aménagements : talus, merlons, haies bocagères, vergers pour favoriser la formation d’un corridor écologique favorable à la préservation des habitats et des espèces.
Pour sensibiliser la population, des aménagements pédagogiques sont placés le long du sentier. Le parcours renforce également l’attractivité touristique du territoire.

L’origine du projet
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Afin de résoudre les problèmes de ruissellement et d’inondation rencontrés lors de fortes pluies sur une partie de la commune, un projet est envisagé avec l’installation de canalisations. La commune de Flocques imagine un aménagement plus écologique et ne le retient pas car trop coûteux et peu attractif.
Elle répond alors favorablement aux sollicitations du Syndicat Mixte du Bassin Versant de l’Yères et de la Côte (SMBVYC) qui préconise la création d’un réseau de mares pour répondre à ces problèmes de ruissellement.

4 raisons pour agir
+
  1. Lutter contre le ruissellement, les inondations et l’érosion des sols
  2. Agir en faveur de la biodiversité
  3. Améliorer la qualité de vie des habitants
  4. Développer l’attractivité touristique de la commune

RENATURATION DE LA VILLE
Aménager en faveur de la biodiversité à coût constant
Ville d’Eu (Seine-Maritime)

La renaturation de la ville s’impose comme une stratégie pour redynamiser le territoire et améliorer le cadre de vie des habitants. Le plan d’action de la ville d’Eu s’est déroulé en plusieurs étapes venues en complément les unes des autres : végétalisation du centre-ville puis de toute la commune, désimperméabilisation des trottoirs, mise en place de l’écopâturage et de la gestion différenciée et aménagements pour une meilleure gestion des eaux pluviales. Toutes les actions sont réalisées par les services communaux. Habitants et commerçants sont consultés avant travaux ou sensibilisés après. L’implication de la population renforce son adhésion et le bilan est très positif.

L’origine du projet
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La ville d’Eu souhaite revitaliser son centre bourg et lui donner une identité forte pour offrir un cadre de vie agréable aux habitants et devenir une commune à fort attrait touristique. La municipalité veut aussi déminéraliser peu à peu son territoire et s’inscrire durablement dans la protection de l’environnement.
Les budgets contraints de la commune obligent les services à être inventifs pour apporter des réponses à moindre coût sans dénaturer l’esthétique urbaine. Seul le végétal offre une réponse d’ensemble à ces attentes multiples.

5 raisons pour agir
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  1. Améliorer le cadre de vie des habitants
  2. Développer l’attractivité touristique de la commune
  3. Agir en faveur de la biodiversité
  4. Réduire la pollution des eaux de ruissellement et mieux préserver la ressource en eau
  5. Renaturer la ville à coût constant

PROGRAMME MARES
Pour connaître, restaurer et gérer les mares du territoire – Métropole Rouen Normandie (Seine-Maritime)

Depuis 2011, la Métropole Rouen Normandie (MRN) a engagé un vaste programme de recensement, caractérisation, valorisation, protection et restauration des mares sur les 71 communes de son territoire. Le programme réunit les acteurs agissant localement en faveur de ces milieux pour mutualiser connaissances et compétences afin d’apporter une protection concertée des mares de la collectivité.
La MRN réalise un accompagnement à plusieurs échelles (communes, habitants, entreprises, scolaires) afin de développer la connaissance de ces milieux humides disséminés sur tout le territoire.

L’origine du projet
+

Les mares sont de petits milieux naturels mais qui jouent, à leur échelle, un rôle majeur en matière de biodiversité, de paysage, d’hydraulique douce ou encore d’épuration de l’eau. Pour la MRN, les mares présentes sur le territoire constituent un enjeu fort pour la Trame verte et bleue locale. Dans ce contexte, la Métropole a décidé d’engager une politique ambitieuse en matière de préservation, restauration et valorisation de ce patrimoine naturel et s’est lancé en 2011 dans un programme d’action, dénommé « Programme Mares ».

6 raisons pour agir
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  1. Mieux connaître le réseau de mares du territoire et son fonctionnement afin notamment de le prendre en compte dans les documents d’urbanisme
  2. Aménager/préserver un réseau de continuités écologiques
  3. Contribuer à la maîtrise du ruissellement
  4. Sensibiliser les propriétaires de mares sur les bonnes pratiques de gestion de ces espaces
  5. Inciter les propriétaires à engager des travaux de restauration écologique
  6. Devenir exemplaire dans la gestion des mares

Éclairage public à la demande une solution pour réduire la pollution lumineuse – Pont-de-l’Arche (Eure)

La ville éteint son éclairage public de 23h à 5h sur une zone couvrant les trois quarts de la commune. Les habitants ont la possibilité de rallumer les lampadaires selon leurs déplacements à partir d’une application jallume.fr dont tout le dispositif est imaginé par un habitant de… Pont-de-l’Arche.
Chaque armoire électrique est équipée d’une horloge astronomique reliée à l’application par l’intermédiaire d’un programme. Chaque promeneur se géolocalisant sur l’application déclenche l’éclairage de la zone pour
15 minutes.
Pont-de-l’Arche réalise des économies financières et énergétiques tout en limitant la pollution lumineuse et son impact sur la biodiversité nocturne.

L’origine du projet
+

En 2016, Pont-de-l’Arche décide d’éteindre son éclairage public la nuit pour réaliser des économies financières et énergétiques tout en limitant la pollution lumineuse. Le sujet est sensible pour les habitants qui y voient une source d’insécurité. Un Archépontain cherche alors une solution qui satisfera la plupart des habitants :
extinction de l’éclairage la nuit avec possibilité de rallumer les lampadaires temporairement. Les systèmes de détection (piétons, vélos, voitures) et allumage automatique des candélabres existent mais cette innovation reste coûteuse et demande un équipement pour chaque lampadaire.

5 raisons pour agir
+
  1. Réduire ses dépenses énergétiques.
  2. Préserver la biodiversité.
  3. Réduire ses émissions de gaz à effet de serre (GES) et lutter contre les changements climatiques.
  4. Redécouvrir la quiétude de la nuit.
  5. Et aussi… Soutenir l’innovation d’un Normand résidant à Pont-de-l’Arche !

Un parc urbain, refuge de la biodiversité – Alizay (Eure)

En début d’année 2020, le parc de la mairie d’Alizay, dans l’Eure, devient un refuge Ligue de la protection des oiseaux (LPO). La municipalité a signé une convention reconductible avec la Ligue de protection des oiseaux qui lui offre un accompagnement personnalisé tout au long de la démarche grâce à sa technicité et son expertise. Des espaces du parc vont être mis en valeur afin de préserver et d’accueillir la biodiversité en créant des conditions propices à l’installation de la faune et de la flore sauvages, tout en offrant à l’homme un cadre de vie agréable.

L’origine du projet
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La municipalité souhaite décliner ses ambitions écologiques avec de nouvelles actions concrètes. Une réelle volonté anime les élus et les agents pour préserver et encourager la biodiversité sur Alizay. Engagée en gestion différenciée depuis 2014, labellisée Charte Fredon, lauréate TEN depuis 2019, les effets sur la biodiversité de la commune sont perceptibles. Devenir Refuge LPO est un bon moyen de communiquer et de sensibiliser les habitants dans cette démarche.

3 raisons pour agir
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  1. Pour prendre conscience de la richesse de la biodiversité de sa commune
  2. Pour sensibiliser la population à la connaissance de la biodiversité
  3. Pour préserver la biodiversité ordinaire… et pas seulement

Un atlas de la biodiversité communale (ABC) pour connaitre et préserver la biodiversité du territoire – Cormelles le Royal (Calvados)

L’atlas de la biodiversité communale (ABC) de Cormelles le Royal est lancé au début de l’année 2019.
Ce programme coordonné par le CPIE Vallée de l’Orne accomplit en 3 ans un état des lieux de la faune et de la flore présentes sur la ville. Les inventaires sont réalisés par des associations naturalistes locales reconnues dans leur domaine de compétence. Des préconisations sont proposées pour maintenir et améliorer cette biodiversité locale. De nombreuses actions de sensibilisation et d’information sont organisées à destination des Cormellois (élus, scolaires, habitants, associations…) afin d’impliquer tous les habitants dans la démarche et faciliter l’appropriation des enjeux de préservation de la biodiversité.

L’origine du projet
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Dès 2013, les élus de Cormelles le Royal travaillent à l’élaboration d’un Schéma Directeur du Développement Durable (SDDD) pour mettre en place des actions concrètes sur le territoire en faveur du développement durable. S’appuyant sur un référentiel national et après consultation des habitants, de nombreuses actions voient le jour : gestion différenciée sur certains espaces verts de la commune, Semaine du développement durable, PADD (programme d’action du développement durable) pour sensibiliser les enfants sur des temps scolaires, périscolaires, associatifs… et la réalisation d’un Atlas de la biodiversité communale (ABC).

3 raisons pour agir
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  1. Sensibiliser et mobiliser les élus, les acteurs socio-économiques et les citoyens à la biodiversité
  2. Obtenir une plus grande connaissance de la biodiversité sur la commune et identifier les enjeux liés
  3. Faciliter la prise en compte de la biodiversité lors de la mise en place des politiques communales

Restauration de la continuité écologique de l’Orne ou comment concilier enjeux écologiques et enjeux nautiques – Communauté de communes Cingal – Suisse Normande (Calvados)

Pour répondre aux recommandations du SAGE Orne Moyenne (Schéma d’Aménagement et de Gestion des Eaux), la Communauté de communes Cingal – Suisse Normande engage en 2017 un programme de Restauration de la Continuité Ecologique (RCE).
Ce programme vise à accompagner les propriétaires d’anciens ouvrages hydrauliques (seuil de moulin, pêcherie) dans des projets de renaturation de l’Orne en supprimant les vestiges qui entravent le bon écoulement des eaux. Huit anciens ouvrages ruinés et sans usage sont ainsi concernés.
Véritable projet de territoire, ce programme réunit l’ensemble des usagers du cours d’eau et veille ainsi à concilier les enjeux écologiques et économiques avec une attention particulière portée sur le maintien des activités nautiques.

L’origine du projet
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Les cours d’eau font l’objet d’un classement réglementaire obligeant les propriétaires d’ouvrages hydrauliques à en garantir la continuité écologique. Pour laisser la libre circulation des espèces aquatiques et le maintien du transit sédimentaire, des passes à poissons, l’abaissement ou encore la suppression totale de l’ouvrage sont envisageables. Mais quelle que soit la solution retenue, elle nécessite une expertise technique et un coût important pour le propriétaire. Un soutien technique et financier peut être alors apporté par les collectivités compétentes et leurs partenaires.

3 raisons pour agir
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  1. Améliorer l’état écologique du cours d’eau
  2. Maintenir des activités nautiques et halieutiques respectueuses de la vie aquatique
  3. Préserver la biodiversité locale

Mise à disposition de terrains pour le fauchage ou l’écopâturage – Métropole Rouen Normandie (Seine-Maritime)

La Métropole Rouen Normandie met à disposition des terrains gratuitement en échange de leur entretien par fauchage tardif ou écopâturage. Les sites peuvent appartenir à la collectivité ou à d’autres entités du territoire. En encadrant ce dispositif, la collectivité facilite la mise en relation entre les propriétaires fonciers et les propriétaires d’animaux, apporte un appui technique et valorise un mode de gestion favorable à la biodiversité

L’origine du projet
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Dans le cadre de ses programmes en faveur de la biodiversité et de l’agriculture menés depuis 2012, la Métropole Rouen Normandie a opté pour le fauchage tardif ou le pâturage de certains espaces verts : bordures de champs, échangeurs, terrains sportifs, lotissements…
C’est un moyen efficace pour entretenir les sites à moindre coût et baisser la quantité de déchets verts produits. La mise à disposition de terrains s’inscrit dans cette démarche.

6 raisons pour agir
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  1. Favoriser la biodiversité en entretenant les parcelles par une gestion écologique
  2. Réduire les coûts de gestion (fauchage et transport) des espaces verts
  3. Être vecteur de lien social entre les hommes et la nature, entre propriétaires et exploitants
  4. Transformer les déchets verts en ressources
  5. Éliminer les nuisances sonores (liées aux engins mécaniques d’entretien)
  6. Communiquer plus facilement autour de la gestion des espaces verts

Végétaliser les pieds de murs pour embellir les trottoirs – Caen (Calvados)

Pour donner davantage de place au végétal en milieu urbain, la ville de Caen encourage les riverains à végétaliser les pieds de mur de leur habitation. En agissant sur les façades et les murs, la présence du végétal apporte différents avantages aux usagers et à l’espace urbain. Elle est une réponse possible aux enjeux écologiques et à l’amélioration du cadre de vie en ayant aussi pour mérite d’impliquer les habitants.

L’origine du projet
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Le projet a été impulsé en 2014 par deux Caennais fortement impliqués dans l’écologie, salarié et administrateur du CREPAN (association environnementale).
L’idée initiale était de remettre du végétal dans la ville et de lutter contre le tout minéral. Après avoir convaincu leurs voisins de végétaliser leurs trottoirs, ils ont demandé une autorisation à la municipalité de Caen. La ville a accepté le projet. La végétalisation en pied de mur appuie la politique de la commune, déjà engagée dans la réduction de l’utilisation des produits phytosanitaires.

9 raisons pour agir
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  1. Faciliter l’infiltration des eaux de pluie et limiter le ruissellement
  2. Contribuer au rafraîchissement de la ville
  3. Favoriser la convivialité et améliorer les relations de voisinage
  4. Développer une écologie citoyenne et participative
  5. Donner une image positive de la biodiversité
  6. Embellir la ville
  7. Limiter le désherbage
  8. Offrir refuges et sources de nourriture à la petite faune (insectes, invertébrés, oiseaux…) et lui permettre de se déplacer
  9. Participer à l’amélioration de la qualité de l’air en absorbant certains polluants et le CO2
Pourquoi pas vous ?
Vous aussi, vous avez initié des actions en faveur de la biodiversité sur votre territoire ? Vous aimeriez les présenter et les partager pour inspirer d’autres collectivités ? L’ANBDD recense et valorise les initiatives des communes et des intercommunalités pour faciliter la mise en place de nouveaux projets.
Catherine Larinier
Catherine Larinier
Capitalisation et valorisation des expériences
06 40 73 97 40